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UFO CHINA
Les articles sur cette page :
(1) Un club d’astronomie a Tianjin
(2) La problèmatique UFO en Chine
(3) Une base pour l’accueil des extraterrestres en Chine ?
ASTRONOMIE A TIANJIN
Voici deux mois, j’ai adhéré à un petit club d’astronomie de Tianjin. Une assemblée d’hommes plutôt âgés, la plupart issus du Département de Physique Chimie de l’Université de Tianjin.
D’emblée, j’ai été bien reçu. A aucun moment n’ai je eu l’impression d’être soupçonné d’être à la recherche d’informations suspectes sur le ciel de Chine. Ce qui bien sûr n’est pas le cas, mon intérêt pour l’espace datant de longue date (extraterestres.net, etaliens.unblog.fr).
Les premières séances étaient pour le moins convenues : la connaissance des trous noirs, la nébuleuse d’Orion, la vitesse de la lumière ou encore le débat jamais clôt sur la nature de Pluton. Ainsi je revisitais avec un intérêt toujours égal des récits maintes fois approchés.
Cependant un beau jour, un vieux monsieur, le visage balayé par un sourire, s’est fendu d’une question embarrassante : « Et si on parlait des « yōu fú » ? » A mon grand étonnement, l’assemblée s’est mise à rire. Se peut-on que l’on puisse parler en Chine d’un sujet aussi sensible ? Rapidement, les langues se sont déliées. « Parlons plutôt de « fēi dié » ! fit remarquer quelqu’un. C’est un vrai mot chinois !« Yōu fú n’étant que la manière chinoise de prononcer UFO ».
Chacun y allait de son histoire. Des témoignages plutôt amusants où abondaient des individus candides, des situations pittoresques. Apparemment, le ciel de Chine (zhōng guótiān) est le théâtre d’invraisemblables mouvements, les provinces du Xinjiang, de Mongolie Intérieure et du Hebei étant particulièrement renommées.
Fort de cette expérience, désormais décomplexé, je me suis mis alors à explorer le sujet. J’en ai conçu le succinct commentaire ci-après.
UFO EN CHINE
Le sujet est sensible en Chine. Rares sont les articles s’y rapportant. Pas davantage existe-t-il de document officiel sur la question. Des raisons justifient cette prudence. Le contrôle de l’espace aérien figure au nombre des dogmes de la souveraineté nationale. Dans le sillage de la sécurité du territoire, le secret-défense impose le silence.
Pourtant l’été 2009 marque un tournant.
Pour la première fois, des articles parus dans le China Daily News ont relaté des apparitions étranges dans le ciel de Chine avec une liberté de ton assez surprenante. Ainsi, dans le nord de la province de Heilongjiang, des formes volantes non identifiées auraient été aperçues à plusieurs reprises. Le commentaire laisse entendre que les autorités aériennes auraient été consultées sans que l’on en sache davantage. Près de la ville de Kangbao (Hebei), des lumières auraient jailli du ciel évoluant ensuite à une allure extrême. « L’objet revenait sans cesse dans la même direction pour disparaître ensuite à une vitesse hallucinante » commente un paysan. D’autres exemples parcourent encore les éditions de la gazette.
Même si le sujet est nouveau en Chine, ces épisodes sont de facture classique. Si d’aventure une commission était appelé à vérifier l’exactitude de ces témoignages, il est fort à parier que la plupart tomberait sous le coup d’une réalité scientifique autrement plus prosaïque. Malgré les invitations journalistiques à plus de transparence, l’Académie des Sciences demeure silencieuse. Il est vrai que le sujet peut–être sulfureux.
Plus étonnant cette fois, les habitants d’une commune rurale dans le nord de la province du Shanxi aurait été mise en quarantaine suite à de supposés contacts avec des « visiteurs ». Tout en demeurant vague sur l’origine de ces derniers, l’article rapporte le mot étrange d’un paysan : « Ils n’avaient rien de connu, du moins par les hommes ». Les conditions de la mise en quarantaine n’auront guère été pesantes. Pendant cette durée, les habitants étaient principalement conviés à ne pas parler avec ces visiteurs lesquels bien sûr ne réapparurent pas.
En 2008, la Télévision Chinoise, la CCTV, a diffusé un programme en 29 épisodes sur les OVNI et les Aliens. Certes le programme reprend des faits universellement connus mais le préambule de l’émission est pour le moins singulier. « L’émission a été conçue afin de préparer la population sur ce sujet ». Entendrait-on par-là une invasion extraterrestre ?
Encore plus surprenant encore, cette autre lecture de l’affaire du Tibet. Bien au delà des enjeux s’y déroulant, la valeur géostratégique de la province serait aussi liée à des mouvements supposés inhabituels dans son ciel. Cette version corrobore des sources britanniques lesquelles laisseraient entendre que les montagnes du Tibet auraient hébergé des vaisseaux dans des cachettes souterraines. Selon cette source, dans les années soixante, le gouvernement Chinois les aurait récupérées. Au nombre de 80, les vaisseaux spatiaux seraient aujourd’hui conservés dans les locaux de l’Académie des Sciences.
Curieusement, cette version rejoint des contes populaires répandus en Chine. Le Tibet retiendrait dans ses montagnes des « passages » donnant accès à des lieux méconnus. D’ailleurs, des moines auraient l’habitude de se rendre dans des cavernes pendant de longs mois avant de réapparaître, férus de connaissances et pouvoirs mystiques. Cette approche renvoie à l’hypothèse de portails spatio-temporels ou inter dimensionnels.
Les sujets concernant les objets volant curieux et par extension les extraterrestres abondent dans l’histoire et la littérature chinoise. A cet égard, les récits se rapportant à la dynastie Xia, généralement considérée comme la première dynastie chinoise (2205 à -1767), intriguent. Autant leur caractéristiques physique (de Grands Yeux) que par la supposée présence, à cette époque, de « véhicules volants » suggèrent une appartenance extraterrestre. Toutefois, à 5000 ans de distance, l’on peut réinterpréter l’histoire à sa guise.
Pour l’instant peu connu, la thématique des UFO en Chine, mérite l’attention. Pas seulement pour une meilleure connaissance des phénomènes extraterrestres non résolus mais surtout parce que la Chine a engagé ces dernières années des moyens colossaux dans la conquête spatiale.
François de la Chevalerie
Tianjin, octobre 2011
Une base d’accueil pour les extraterrestres en chine
Dans la province du Gansu, aux environs de la municipalité de Dunhuang (敦煌) dans la préfecture de Jiuquan, des formes étranges gigantesques ont été remarquées depuis le ciel par les satellites Terra ou landsat 7. Révélées par google maps, ces photos suscitent la controverse.
Avant poste sur la route de la soie, entourée de montagnes, ville commerciale au début du premier millénaire, Dunhuang se situe à l’est du désert du Taklamakan. Cette ville est surtout connue depuis la découverte en 1900 de grottes bouddhiques datant du 4ème siècle et abritant, entre autres vestiges, une bibliothèque murée. Dans celle-ci, ont été retrouvés des manuscrits tibétains dont certains sont considérés comme les premiers ouvrages imprimés de l’histoire de l’humanité tel le Soutra du Diamant, datant de 868 après J.-C.
A quelque encablure de Dunhuang, dans une zone désertique, les photos répertorient des structures titanesques. Une première observation laisse penser à des géoglyphes, formes à l’architecture mathématique complexe. Leur disposition spatiale rappelle les figures géométriques de Nazca au Sud du Pérou. Un cliché représente des milliers de lignes accidentées s’entrecroisant dans une sorte de grille gigantesque et s’étirant sur 25 kilomètres de long. Un autre cliché préjuge la présence de tours de refroidissement comme celles utilisées dans les centrales nucléaires.
Quelle serait l’utilité d’un tel ouvrage, situé dans une zone particulièrement déshéritée, presque inhabitée et dépourvue d’intérêts stratégiques ?
Écartée d’abord l’hypothèse d’une zone de développent économique comme il en existe par trop en République Populaire de Chine car la région est loin de tout. Ce d’autant plus que, renseignements pris, il n’existe aucun projet de cette sorte dans les environs de Dunhuang.
Exclue l’option d’une centrale nucléaire ou d’une mine. Le Ministère chinois de l’industrie dispose d’un registre de toutes les installations Aucune ne se trouve dans les parages. Pas davantage de mine d’une telle ampleur dans les environs.
Reste la possibilité d’une usine solaire. En effet, une unité existe à Dunhuang laquelle devrait génère 1.48 million kWh. Si cette région assez ensoleillée se prête à ce type d’industrie, cette dernière est néanmoins de petite taille à comparer avec la puissante centrale solaire thermique d’Europe ‘Andasol’, d’une puissance de 100 MW.
Reste la piste militaire. Très éloigné des zones frontalières, cet emplacement ne semble pas judicieux à moins qu’il s’agisse d’une base arrière mais celle-ci serait alors fort éloignée des zones dites à risque. De surcroit, la visibilité depuis le ciel la rendrait immédiatement vulnérable.
Aire d’accueil pour les extraterrestres (wài xīng rén 外星人)
Curieusement Dunhuang se trouve dans la préfecture de Jiuquan (酒泉). Or le premier centre spatial chinois porte le même nom.
Il n’en fallait pas moins pour suggérer l’attention des ufologues dont certains soupçonnent que ce complexe serve d’aire d’accueil pour des vaisseaux extraterrestres.
Visible depuis le ciel, elle leur permettrait de s’orienter sans encombre vers la Terre. Du reste, l’environnement géographique ressemble à s’y méprendre à la zone 51 dans le Nevada. Zone désertique nullement affligée par la pollution lumineuse, ciel le plus souvent clair dépourvu de nuages. Qui plus est, elle couvre une vaste surface dans les environs d’une centaine de kilomètres carrés. Qui plus est, le climat sec de la région, la nature du terrain et l’absence de végétation devraient permettre à des dessins géométriques de se maintenir longtemps.
Si d’aventure cette hypothèse était confirmée, elle serait conforme aux appétits grandissant de la chine en matière spatiale. S’appuyant sur des budgets en croissance, les chinois multiplient les initiatives et axes de recherche sous l’autorité de la China National Space Administration (CNSA). Outre le programme la navette spatiale Shenzhou (vaisseau divin) mais surtout Tiangong 1 (Palais céleste 天宫) station spatiale développée par l’agence spatiale chinoise CNSA, la recherche d’intelligences extraterrestres (xún zhǎo wài xīng rén 搜寻地外文明计划) est aussi retenue.
Nullement caricaturée comme elle peut l’être dans certains pays occidentaux, cette hypothèse fait l’objet d’une attention croissante en Chine même si les autorités restent muettes à ce sujet. Des associations d’observations d’ovnis (fēi dié 飞碟) se multiplient. A la différence des pays occidentaux, leur composition regroupe des scientifiques lesquels abordent cette question de manière décomplexée et appuient leur réflexion sur les nombreux incidents rapportés ces dernières années. De surcroit, les pages des journaux chinois abondent d’articles recensant des apparitions étranges dans le ciel de Chine avec une liberté de ton assez surprenante. Avec force de détails, chaque cas suscite des analyses non dogmatiques où toutes les pistes possibles sont envisagées. Loin de tout tabou, l’objectif est de mieux connaître tout phénomène supposé en lien avec un monde extraterrestre.
Deux exemples en témoignent.
En octobre 2010, un aéroport en Mongolie Intérieure avait été fermé pendant plus d’une heure suite à l’observation d’un objet brillant aux mouvements erratiques dans le ciel repérés par des témoins et par le Bureau du Trafic Aérien. Plusieurs vols avaient été alors redirigés vers Baotou. Au bout d’une heure, les lumières ont disparu et les avions ont été autorisés à atterrir à nouveau. A l’été 2010, un OVNI avait aussi entraîné la fermeture pendant quelques heures de l’aéroport de Hangzhou.
de Francois de la Chevalerie, décembre 2011
ASTRONOMÍA EN TIANJIN
Hace dos meses, integre un pequeño club de astronomía en la ciudad de Tianjin (11 millones de habitantes) cuya asamblea esta mayormente constituida de hombres procediendo de los Departamentos de Física y Química de la Universidad de Tianjin.
Me recibieron muy bien. En las primeras sesiones, nos toco hablar de unos temas comunes y corrientes para cualquier ufologo: el conocimiento de los agujeros negros, la Nebulosa de Orión, la velocidad de la luz o que nunca se cierra el debate sobre la naturaleza de Plutón.
Un día, un anciano, una larga risa en la cara, hizo una pregunta desconcertante: « ¿Y si hablamos de los « UFO ». A mi gran sorpresa, la asamblea empezó a reírse. ¿Seria posible debatir de un tema tan delicado en China? Pronto, las lenguas se soltaron. Todo el mundo empezo a contar su historia. Testimonios divertidos, situaciones pintorescas. Al parecer, el cielo de China (Zhong Guo Tian) es el escenario de movimientos aéreos increíbles. Parece que las provincias de Xinjiang, de Mongolia Interior y de Hebei acogen una actividad intensa.
Gracias a esta experiencia, comencé a explorar el tema de los platillos voladores en China. Aquí seguido, un breve comentario a continuación.
OVNI EN CHINA
El tema es delicado en China, algo confidencial. Ningún documento oficial existe al respecto. La razón es meramente estratégica. El control del espacio aéreo hace parte de los principios destacados de la soberanía nacional. A raíz de la Seguridad Nacional, el secreto militar impone el silencio sobre el asunto.
Sin embargo, el verano de 2009 marcó un punto de inflexión. El China Daily News reporto apariciones extrañas en el cielo de China con una libertad de tono bastante sorprendente. Por ejemplo, en la provincia septentrional de Heilongjiang, aparatos no identificados estuvieron identificados en varias ocasiones. El comentario sugiere que las autoridades locales de aviación militar fueron consultadas sin que sepamos más. Cerca de la ciudad de Kangbao (Hebei), unas luces han surgido en el cielo, evolucionando a una velocidad impresionante. “Algo raro, dice un campesino, nunca he visto tal cosa.” Decenas otras observaciones abundan en la Gaceta.
Si la aparición del tema de los platillos voladores en los periódicos es algo nuevo en China, los testimonios relatados son de factura común y corriente dentro de la literatura ufologista. Si se juntara una comisión imparcial para verificar la exactitud de dichos testimonios, es probable que a la mayoría de los casos les corresponderían una explicación científica prosaica. Sin embargo, a pesar de los acontecimientos relatados, la Academia de Ciencias de Beijing mantuvo una posición de precaución, impidiéndose cualquier tipo de comunicación al respecto.
Más sorprendente aun, habitantes de un municipio rural en el norte de la provincia de Shanxi han sido apartados en cuarentena después de supuestos contactos con « visitantes ». Dice un agricultor: « El físico de ellos no se parecía a nada conocido, muy lejano de la morfología de los hombres”. Durante el período, las autoridades invitaban a los residentes del poblado de no hablar con los visitantes. Finalmente, las apariciones no se presentaron más.
En 2008, la televisión china, la CCTV, transmitió un programa en 29 episodios respecto a los OVNIS. Mientras que el programa incorporaba hechos universalmente conocidos, el preámbulo de la emisión era algo inusual. « El programa esta diseñado para preparar la populación a cualquier acontecimiento histórico ». ¿Una invasión extraterrestre? ¿Una presencia de extraterrestre? Nunca se supo cual era el motivo escondido de tal comentario.
Más notable aun, una lectura alternativa del problema de las provincia de Tíbet. A fuera del problema de las reivindicaciones nacionales de los tibetos, el valor estratégico de la provincia estaría también vinculado a movimientos inusuales en su cielo. A raíz de fuentes británicas, se sugiere que los refugios subterráneos de las montañas tibetanas acogen naves extraterrestres. Según dicha fuente, en los años sesenta, el gobierno chino las recupero.
Curiosamente, esta versión coincide con unos comentarios philisophos respecto al Tibet. En esas montañas se presentarían « pasajes que daría acceso a lugares desconocidos.” De hecho, los monjes tienen la costumbre de mantenerse en cuevas durante meses antes de reaparecer, llenos de nuevos conocimientos y poderes místicos. ¿Podría ser que estas entradas se refieren a portales de espacio-temporales o ínter-dimensional?”
Igualmente, la presencia de objetos curiosos en el cielo abunda en la historia y la literatura china. En este sentido, la historia de la dinastía Xia, generalmente considerada como la primera en china (2205 a -1,767) es interesante. Tanto como la descripción de seres extraños con ciertas características físicas (ojos grandes) tal como la visión de « coches voladores » sugiere una presencia extraterrestre. Sin embargo, 5.000 años después, tales interpretaciones parecen cuestionables.
Hasta ahora poco relatado, el tema de los ovnis en China merece atención. No sólo para un mejor conocimiento de los fenómenos extraterrestres pero también a raíz de la intención de China de jugar un papel destacado en las próximas décadas respecto a la conquista del espacio.
François de la Chevalerie, Octubre 2011