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Partage technologique
Version en langue chinoise, française et espagnole
de François de la Chevalerie (骏马) Jing Chao ZHAO-EMONET (赵景朝) *
无论是 中国引进空 中客车组装技术或着引进核设备,向中国转移技术已引起一些担忧。一些人提及这些技术转移使技术输出者损失掉高附加值。另一些人则提议应该封锁技术转移的边境。然而,就像研究和创新一样,技术转移也同样与科技公司的竞争力相连。今天,日益增加的知识与短暂的技术寿命强烈相互作用着。
不可避免的技术变化与不断改进技术程序的趋势正在扩大。因此将成熟技术的销售视为一个自然过程,并无惊人之处,并且,还有利可图!2008年,法国技术付款的天平已超过8亿欧元。中国目前已成为欧盟的第一技术转移对象。其实,技术转移可开拓通向新市场的道路。2008年期间,中国已签订大约一万个技术转移合同,总价值为200亿美元。问题的关键是要进入中国市场,因为那里的产品和服务消费者到2015年估计可达7亿人。
然而,一些企业使用技术转移这个武器仅仅是为了减少他们的开销,特别是工资成本。许多企业这样做源于它们缺少创新技术。这是一种没有创新的自愿赌注,对命运的不完全把握。它们迁移技术与生产活动的目的在于希望能维持企业的生存。这样做的同时,他们也将环境问题出口到善良的东道国。多么随机的算计!它们不仅削弱了自己,而且还殃及了它们的分包商,迫使这些分包商也不得不被活生生地宰割。渐渐地,企业显现肢解征兆,随之而来的便是裁员。
中国与法国的技术合作,除此之外是否还有其它选择?
在法国,研究和创新技术占居优先主轴的地位,可以以竞争特区为例证。然而,在这个领域里仍然存在着两个阴影。一是研究领域与企业之间因不信任而缺乏链接。事实上,许多研究人员均体验到创业项目的艰难,他们很少得到大企业集团的支持!更何况从设想到立项,所有的创新都需要时间和做许多实验。二是创新往往由于缺乏资金设备并受约束力很强的规章所阻碍。这样,在法国,许多研究人员所拥有的技术知识并不能够转化为实用技术。
长久以来,中国被称为世界的工厂。而今,中国已发展成为世界科研实验室之一。至2009年3月,共有国家高新技术产业开发区55个。至2008年底,共有高新技术企业51000多家(中国科技部信息)。2008年,中国在研发方面的投入已占其国内生产总值的1.52%。国际跨国公司至2007年底,在中国已设立研发机构1160家。早在2004年,中国就已成为全球第一大信息技术产品出口国。除了它的经济增长速度外,中国科技力量的强大,还表现在那些大型的近期不能盈利的技术项目上。在这个框架下,责任限制已放松,实验范围已扩大,研究主题已呈多样化。然而,在某些领域,中国的科技水平仍然非常落后。中国当局深知此情,因此鼓励学生到西方国家的有名大学去求学。
法国正处于动荡之中,中国正在稳步前行,从今以后,科学研究已经走向全球化。中法的技术合作最好是能找到一个共同的解决办法。因此,为什么不可以推动中国与法国的大学和研究中心的相互靠近?
这不仅不会削弱法国的科研水平,反而会给其增加比实验台更广阔的表达天地。同时,还为所有的创业者敞开了大门,给予他们在联合实验室范围内评估技术知识价值的机会,集合所有的技能和专业知识以便创造新产品和发现新用途。此外,为了将实验室成熟的技术商品化,这种发展方向可通过分拆公司的模式促进新企业的诞生。
与其谈技术转让,不如谈谈“技术共享”。每个国家产生的专利均为该国所利用。此方法具有集中能量的优势,不会削减能力。为什么不可将这种方法使用在具有重要市场需求的可再生能源和环境领域中?如果万一这样的倡议得到实行,共同创造新技术的结果应该是在每个国家都创造新的就业机会,这种前景构成了所有雄心壮志的主旋律!历史告诉我们,人类文明是在相互交流中蓬勃发展的。与其培养恐惧,各自孤立发展,不如团结在一起共同寻求建设性的答案!
Transfert ou partage technologique avec la Chine ?
Qu’il s’agisse des airbus ou d’équipements nucléaires, les transferts technologiques avec la Chine soulèvent des craintes. Certains évoquent une déperdition de valeur ajoutée. D’autres suggèrent de murer les frontières. Pourtant tout comme la recherche et l’innovation, le transfert technologique participe de la compétitivité d’une entreprise. Forte des interactions croissantes des connaissances, aujourd’hui, la durée de vie d’une technique se raccourcit. Inexorablement mouvant, tout procédé s’améliore, s’étoffe. Dès lors la vente d’une technologie éprouvée se conçoit comme une étape naturelle, nullement dramatique. De surcroît, rentable ! En 2008, la balance des paiements technologiques de la France affichait un excédent de 800 millions d’euros. Déjà la Chine est la première destination de transferts technologiques pour l’union européenne. Enfin, les transferts ouvrent la voie à de nouveaux marchés. Au cours de l’année 2008, la Chine a signé près de 10 000 contrats de transferts technologiques pour un montant de 20 milliards. A la clef, l’accès à un marché dont les consommateurs de produits et de services devraient atteindre 700 millions d’ici 2015.
Cependant des entreprises usent de cette arme pour diminuer leurs coûts, notamment, leur charge salariale. Beaucoup s’y prêtent sur fonds de défaillance technologique. Faute d’un pari volontaire sur l’innovation, maîtrisant imparfaitement leur destin, elles délocalisent technologie et activités dans l’espoir de se maintenir. De ce même pas, elles exportent aussi des problèmes environnementaux, jouant sur une supposée bienveillance du pays d’accueil. Calcul aléatoire ! Non seulement elles s’étiolent mais elles bousculent aussi leurs sous traitants, obligés à leur tour de trancher dans le vif. De fil en aiguille, le démembrement s’annonce. Dans le sillage, des licenciements.
Dans le contexte franco-chinois, existe-t-il une alternative à cette situation ?
En France, recherche et innovation technologique demeure un axe prioritaire comme en témoigne les pôles compétitivité. Cependant deux ombres au tableau. Les liens entre le monde de recherche et l’entreprise sont souvent marqués par la défiance. De fait, beaucoup de chercheurs éprouvent des difficultés à s’arrimer à un projet entrepreneurial, pas davantage ne sont-ils mieux entendus par les grands groupes ! Qui plus est, pour passer de l’idée au projet, toute innovation nécessite du temps, des essais. Cette exigence est souvent contrariée par l’absence de moyens et une réglementation par trop contraignante. Du coup, en France, beaucoup de chercheurs disposent de savoirs qu’ils ne peuvent pas mettre en oeuvre.
Longtemps considéré comme l’atelier du monde, la Chine est désormais l’un de ses laboratoires. Plus de 52 zones de développement de haute technologie, 700 centres R&D et 55 000 start-up s’y déploient. La R&D atteint désormais 1,34% du PIB, la part des entreprises chinoises étant en forte augmentation. Déjà, en 2004, la Chine est devenue le premier exportateur mondial d’équipements sur le marché des technologies. Outre son taux de croissance, l’affirmation de la puissance technologique de la Chine repose aussi sur l’existence de grands projets à rentabilité non immédiate. Dans ce cadre, la contrainte comptable est plus lâche, le canevas expérimental plus étendu, les axes de recherche plus variés. Cependant, dans certains secteurs, les retards technologiques pèsent. Ne s’y trompant pas, les autorités chinoises encouragent leurs étudiants à rejoindre les universités et grandes écoles occidentales.
Déstabilisée en France, s’affirmant en Chine, la recherche s’impose désormais à l’échelle mondiale. Mieux vaut s’accorder sur une démarche commune. Ainsi, ne pourrait-on pas favoriser le rapprochement entre universités et centres de recherche français et Chinois ? Nullement en décapitant la recherche française mais plutôt en lui offrant les moyens de s’exprimer pas seulement sur des planches d’essais mais en grandeur nature. En ouvrant aussi la porte à tous les créateurs, en leur donnant la chance de valoriser leur savoir au sein d’équipes communes. Les compétences s’agrégeraient pour configurer de nouveaux produits et expertises. De surcroît, cette orientation donnerait naissance à des entreprises par essaimage pour commercialiser les technologies mises au point. Au lieu de parler de transferts technologiques, il s’agirait de « partage technologique ». Les brevets qui en seraient issus seraient à la disposition de chaque pays. Cette méthode présente l’avantage de regrouper les énergies autrement que sous la forme d’un pillage de compétences. Pourquoi ne pas susciter de telles actions dans le secteur des énergies renouvelables et des marchés de l’environnement où la demande est importante ? Si d’aventure une telle initiative était engagée, les co-créations de nouvelles technologies devraient déboucher dans chaque pays sur de l’emploi, ce qui constitue le leitmotiv de toute ambition ! L’histoire nous enseigne que l’essor des civilisations s’épanouit dans le cadre des échanges. Au lieu de nourrir les peurs, de jouer chacun isolément, apportons ensemble une réponse constructive !
China & Europa : transferencia o intercambio tecnológico ?
Con la instalación de una unidad de fabricación de Airbus en Tianjin (120 km de Beijing), el tema de las transferencias tecnológicas hacia China alimenta los temores. Algunos evocan una pérdida de valor agregado. Otros recalcan las supuestas consecuencias como la disminución de fuentes de trabajo en el sector industrial. Unos sugieren el cierre de las fronteras o por lo menos una estrategia mas prudente.
Las transferencias tecnológicas hacen parte de la competitividad de una empresa. La venta de una tecnología se concibe como un paso natural de su desarrollo. El destino de todo proceso tecnológico es mejorarse, ampliarse. De hecho, en 2007, la balanza de pagos de tecnológicas de Europeo mostró un superávit de 3 mil millones de euros. China es la principal acogedor de transferencias de tecnología del mundo. Durante el ano 2007, el país ha firmado 9000 contratos por un importe de 20 mil millones de euros.
Sin embargo, este excito refleja una situación compleja.
En Europa, la innovación tecnológica es una prioridad como lo demuestra el desarrollo de centros de competitividad al igual que los respaldos financieros Estatales o de la Unión europea. Pero adicionalement a la carencia actual de financiamento, dificultades estructurales permanecen. A menudo, las relaciones entre los investigadores y el sector empresarial son marcadas por la desconfianza. Muchas científicos están identificados como creadores despegados de la realidad. Consecuencia : muchos no logran obtener los fondos necesarios para levantar sus proyectos tal como lo requiere toda innovación : pruebas, validez técnicas y una unidad piloto. También el contexto no ayuda. A causa del motivo de precaución, en Europa, la multiplicación de leyes refrena las ambiciones de los mas emprendedores.
Al revés, ya taller del mundo, desde 2005 China se ha convertido en unos de sus laboratorios. Ahora, más de 52 zonas de desarrollo de alta tecnología, 700 incubadoras tecnológicas y 55000 startups se desplegaban en su territorio. En 2007, el presupuesto global dedicado a la investigación representa 1,42% el producto interno bruto, del cual la participación de empresas chinas está aumentando fuertemente. Desde 2004, China alcanzo el primer lugar de los exportadores de productos tecnológicos. La afirmación de su potencia tecnológica reposa también en la existencia de grandes proyectos sin rentabilidad inmediata, facilitando capacidades experimentales más extensas. Sin embargo, permanecen retrasos tecnológicos. Por eso, las autoridades chinas apoyan sus estudiantes para que se vayan formando en las mejores universidades occidentales.
Faltando de recurso en Europa, facilitada en China, en vez de favorecer una guerra de trincheras, mejor seria llegar a un acuerdo tal como fomentar vínculos más estrechos entre las universidades y centros de investigación chinos y europeos. También, facilitar las actividades de los creadores, dándoles la oportunidad de desarrollar sus habilidades dentro de equipos conjuntos con miras de configurar nuevos productos. Además, se podría favorecer la creación de empresas albergando los mejores talentos de los dos continentes. En lugar de hablar de la transferencia de tecnología, me podría hablar de « tecnología compartirda ». Las patentes estarán a la disposición de cada país. Este método tiene la ventaja de combinar las energías. Si tal iniciativa se inicia, las co-creaciones de nuevas tecnologías deberían favorecer a ambos continentes.
La historia nos enseña que las civilizaciones florecieron en el contexto del comercio. En lugar de alimentar los temores y la tendencia al aislamiento, mejor es unirse a través de una respuesta constructiva.
François de la Chevalerie (骏马) Jing Chao ZHAO-EMONET (赵景朝) Décembre 2009