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Technologie
Chaque jour davantage, la compétition mondiale s’affirme sur le plan technologique.
Malgré la créativité de ses ingénieurs et chercheurs, en Europe, la situation est préoccupante. Le diagnostic est plutôt pâle. A côté du par trop médiatisé argument du manque de moyens s’ajoutent des éléments de fonds comme le décalage persistant entre le monde universitaire et celui de l’entreprise ; l’absence de grands projets industriels ; une réglementation par trop excessive ; un partenariat mal défini avec les banques et enfin les synergies molles à l’échelle européenne. In fine, le coût du travail et l’impossibilité de donner du temps au temps pour les projets innovants condamnent peu ou prou l’innovation industrielle. Dès lors l’issue est à craindre : en France, dans certains secteurs, la recherche française décroche et l’exode de compétences s’accélère.
A l’inverse, en Chine, la fusion entre le monde de la recherche et celui de l’entreprise s’impose comme une donnée dogmatique, orchestrée au plus haut niveau de l’Etat. Organisés dans le cadre de 57 parcs de développements scientifiques et de 700 centres R&D, 55 000 start-up mènent tambour battent des projets de recherche sur le long terme. De surcroît, Les universités ont l’obligation de répondre aux exigences des entreprises publiques ou privées. Qui plus est, la puissance technologique de la Chine repose sur l’existence de grands projets à rentabilité non immédiate comme ceux que la France connaissait au lendemain de la guerre. Contrainte comptable moindre ; canevas expérimental plus étendu ; axes de recherche variés ; multiplication des filières ; la RD chinoise s’étend tous azimuts, augurant à terme la levée de marchés.
Comme notre conviction est celle que l’Europe et la Chine doivent se nourrir de leurs mutuelles compétences, d’ores et déjà nous lançons un appel à proposition(s) afin que s’engagent des collaborations, pas seulement à l’échelle des grandes entreprises mais aussi entre PME, TPME, créateurs d’entreprises, titulaires de brevets, chercheurs, universitaires, ingénieurs et tous ceux qui veulent construire ensemble le monde de demain.
Se joignent à cette démarche des sociétés (Techmé, Paneurochina, Zhong Ou Lu), des associations (G2Ei, Messagers de Chine) et des Universités (université de Caen).
François de la Chevalerie, Franck Filatriau, Jacques Humbert, Serge Youssoufian