• Tianjin, Chine

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  • Articles récents

  • Teresa Teng Dèng Lìjūn 邓丽君

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    Le regret de ma vie est de ne pas l’avoir rassurée en 1992 devant l’église de Saint Germain des Près.
    N’avais-je pas compris que sa voix chaleureuse et douce allait porter l’âme de la Chine encore pour de longues décennies ?
    Brutalement, ce jour là, son visage se glace d’effroi.
    Elle reprend sa respiration, baisse légèrement la tête, les yeux fuyant.
    Glisse une larme sur sa joue.
    Une autre encore.
    Elle pose délicatement sa main au visage, cherche à réprimer une soudaine tristesse.
    Ma belle endormie, je l’aime toujours, sa voix, sa beauté, ce goût à la vie.

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  • Liú Yáng (刘洋)

    Liú Yáng (刘洋)

    « Une femme tel un rêve
    Un rêve perché loin dans le ciel, désormais à notre portée sous les couleurs d’une femme d’exception. »
    Tels étaient les mots du Xinyang Daily, le jour du lancement de Shenzhou 9, lancé le 16 juin 2012.
    A l'âge de 33 ans, originaire de Línzhōu (林州) dans le Henan, Liú Yáng est devenue la première spationaute chinoise (háng tiān yuán 航天员).
    « N’est ce pas la meilleure promesse d’avenir que de laisser une de nos femmes contempler depuis le ciel, l’œil plongeant, le regard avide de beauté, la Chine éternelle ? » souffle un internaute.
    Liú Yáng occupe le grade de commandant dans l'Armée populaire de libération (Zhōngguó Rénmín Jiěfàng Jūn) et membre du Parti communiste Chinois (Zhōngguó Gòngchǎndǎng).
    « Ma Terre, celle de centaines de millions de chinoises. Je porterai leur espoir, leur parole, leur rêve loin dans le ciel, toute honorée que je suis de voler dans l’escape en leur nom. »

  • Lin Huiyin

    Lin Huiyin

    Un ami m’a dit : si tu veux connaitre la force romantique d’un couple chinois, plonge toi dans la vie de Lin Huiyin et de Xu Zhimo.
    Couple illégitime, s’aimant dans l’ombre, se chahutant.
    Xu Zhimo admirait par trop celle qui deviendra la toute première architecte de chine.
    Dans sa quête d’amour, il s’abîme, l’abîme aussi.
    Le temps enfin de se dire Adieu et ils meurent tous deux comme enlacés vers le même destin.

  • Sòng Qìnglíng, Madame Sun Yat-sen 宋庆龄

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    Sòng Qìnglíng, Madame Sun Yat-sen, deuxième épouse du Père de la Chine moderne offrait une beauté sage telle que je les aime.
    A la mort de ce dernier, a-t-elle conçu une affection particulière pour Israel Epstein et Edgar Snow, deux fervents soutien de la révolution chinoise ?
    Dieu seul le sait mais si d’aventure j’avais été dans les parages, je lui aurais dit : « L'amour de la patrie est notre Loi. (Amor patriæ nostra lex).
    Mère de la Chine moderne (guomu), elle a accompagné le peuple de Chine dans ses heures sombres et de gloire.
    Deux semaines avant sa mort, elle devient la Présidente honoraire de la République populaire de Chine.

  • Yang Likun

    Yang Likun

    Danseuse et chanteuse, en son temps, on la surnommait la Judy Garland chinoise.
    Membre de l’ethnie Yi, elle est la neuvième d’une fratrie de onze enfants, ce qui lui vaut le surnom de "Xiaojiuer".
    Elle a joué dans de deux célèbres comédies musicales avant d’être totalement détruite par la révolution culturelle.
    Laminée à tel point qu’elle ne reviendra plus jamais sur scène.
    Pour ces deux raisons, je l’adore plus que tout – son talent comme son courage – et je me rends souvent sur sa tombe à Shanghai.

  • Lin Chi-ling 林志玲

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    Lorsque je l’ai rencontrée la première fois, son visage était sévère, comme intraitable.
    Jonglant avec les contrats publicitaires, Chiling Lin n’avait alors aucune inclination à offrir au tout venant un sourire fut-il pâle.
    Dans son sillage, son agent publicitaire m’avertissait.
    « Au prix coutant de plusieurs dizaines de milliers de dollars, chaque seconde valant son or, vous serez vite ruiné. »
    Longtemps après, je l’ai croisée.
    Elle venait d’être exclue d’une superproduction.
    La larme à l’œil, elle m’aperçut dans un coin d’ombre.
    Cherchant à chasser ce désordre, elle laissa filer un sourire sincère sur son visage cependant défait.
    Je lui ai alors dit :
    - Lacrimis struit insidias cum femina plorat (Lorsque la femme pleure, elle tend un piège avec ses larmes, Dionysius Cato)
    - Non ! a-t-elle répondu, je pleure avec mon cœurs, je souris avec mon cœur.

  • Yang Liping 杨丽萍

    Yang Liping

    Quelle drôle d’aventure, la vie !
    La première fois, j’allais à reculons voir sa chorégraphie "Dynamic Yunnan". Tout grognon, soupirant d’ennui.
    Divine surprise ! Rarement ai je été autant bousculé dans ma vie !
    Le rideau tombant, j’applaudissais à tout rompre l’épopée des 26 tribus du Yunnan.
    Le lendemain, reprenant mes quartiers dans la même salle de spectacle, je l’applaudissais plus encore
    Ce soir là, je me faufilais dans les coulisses.
    Je la retrouvais méditant devant un the Jasmin.
    - Puis je vous connaitre ? Demandais-je dans un sursaut.
    - Serait ce trop tôt ou trop tard ? Je n’ai plus l’âge à me faire fêter mais j’ai l’âge de comprendre.
    Je lui ai dit tout ce que je savais sur les entrailles du Yunnan, un bataillon de mots.
    - Le brouillard est parfois intense à Xishuangbanna, l’on ne voit pas l’on devine seulement.

  • Li Bingbing 李雪

    Li Bingbing (48)

    - Toute jeune, me dit-elle, je n’avais pas la moindre intention de devenir actrice. Je souhaitais alors apprendre aux jeunes enfants la lecture, le savoir.
    Cependant, en 1993, une proche lui suggére de faire un tour au très renommée Shanghai Drama Institute in 1993.
    - J’y suis allé en un coup de vent. Ce jour là, un vent trop fort peut être, j’y suis restée le temps d’une saison.
    Dès 1999, dans le film Zhang Yuan's Seventeen Years (1999), elle noue avec la célébrité. La voilà propulsée au rang des meilleures actrices lors du 12th Beijing College Film Festival.
    Viennent les propositions Hollywoodiennes : Resident Evil, Transformers.
    - Je ne me laisse pas emporter par ce furieux coup de vent, je reste moi même, heureuse dans ma tête, le regard rivé vers des enfants à qui je lis des poèmes.

  • Zhang Jingchu (張靜初)

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    Lorsque je la rencontre, je lui demande pourquoi diable avoir changé ton prénom ?
    - Jing, ceint en or, n’est ce pas le plus merveilleux des prénoms ?
    - Jingchu, c’est le mien dorénavant, ceint en or, en argent, en bronze.
    Diplômée de la fabuleuse Central Academy of Drama de Beijing, (Zhōngyāng Xìjù Xuéyuàn), Jingchu enchaine les rôles.
    Inquiète, l’âme en peine, luttant contre l’homme, belle toujours.
    Bientôt elle est portée aux nu par Time magazine, belle Asia's Heroes de notre temps.
    Je l’interroge encore :
    - Est ce de trop tout cela lorsqu’on s’ébat encore avec la jeunesse ?
    Se dresse un sourire sur son visage.
    - Je me souviens de mon premier cours de diction
    Agnosco veteris vestigia flammæ, je reconnais la trace de mes premiers feux. Virgile, l’Énéide,
    De mes feux mal éteints j'ai reconnu la trace. Racine, Andromaque.

  • Faye Wong 王菲

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    D’abord, une inquiétude.
    Elle fait la une de Time Magazine.
    Aurait-elle la grosse tête, enflée à jamais ?
    Agréable objet à l’usage des médias occidentaux à la recherche d’une icône chinoise bon teint, plutôt jolie, prêtant sa voix sensuelle à de belles chansons.
    Je la croise, l’interroge.
    Elle retient ses larmes.
    Une chanson file entre ses lèvres.
    Elle raconte la naissance de sa fille.
    - Comme le temps avance inexorablement, je ne verrai plus la lumière dans 50 ans mais ma fille sera toujours de ce monde, portant la mémoire de sa maman.
    Je la taquine alors.
    - La présence sur Terre le temps d’une vie, est-ce bien utile ? N’avons nous pas mieux à faire en restant dans l’au-delà ? Que d’infortune pour une musique connue, celle d’une mort annoncée ?
    Elle porte alors son regard sur une affiche qui domine son appartement.
    Des enfants à l’air hagard, le visage en sang, sous les décombres d’une maison.
    Le souvenir de l’effrayant tremblement de terre du Sichuan (2008).
    - J’ai chanté pour eux. Lorsque j’ai vu sur leur visage glisser un sourire, je me suis dis que mon existence avait un sens.

  • Fan Bingbing 范冰冰

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    Fraiche et généreuse, telle est Fan Bingbing alias Jin Suo, allant et venant élégamment, dans le film Taiwanais Princess Pearl (1997).
    Certains se demandaient alors comment cette toute jeune femme, âgée seulement de 17 ans, se muerait dans le monde âpre et violent du cinéma.
    L’ayant approché à cette époque, je l'interroge sur ses rêves.
    Elle en rit, se laissant aller à une réponse audacieuse.
    - Comme le temps venant mais toujours au delà de mes espérances.
    Voilà qu’elle devient dans la décennie suivante l’égérie de marques commerciales de renommée, au million de yuan la prestation.
    Elle crée en 2007 son propre studio, le Fan Bingbing Studio (范冰冰 工作室 , Pinyin : fàn bīng bīng gōngzuòshì) et multiplie les productions.
    Je la vois encore dans les films Shaolin et Buddha Mountain.
    Au delà de mes espérances, disait elle.
    Je la retrouve alors autour d’un dangereux élixir, un mélange hasardeux de vodka et de tequila.
    Alors que je souhaite la questionner sur l’air du temps comme du plaisir de vivre, elle m’interrompt.
    - Je n’ai toujours pas atteint mes espérances.
    - Fan Ye (son surnom), lui dis-je, on vous accable de nombreux talents mais celui qui l’emporte, c’est votre incroyable détermination.
    - Bravo, Madame ! conclus-je en Français.

  • Zhāng Zǐyí 章子怡

    FOREIGN PRESS AWARDS

    Malgré sa renommée sulfureuse, c’est une femme ravissante.
    Trop sur les devants de la scène, elle est honnie par une partie de la Chine.
    A son encontre mille soupçons.
    Comme elle me l’a déclaré, d’une voix bien chaloupée : “Je suis phénoménalement ambitieuse”.
    Comment pourrait on lui reprocher de vouloir porter si haut, si loin, son si beau visage ?
    A mon avis, elle sera pleinement heureuse lorsqu’elle donnera à sa vie un élan romantique.
    Un français aimable et élégant, fin connaisseur des usages et des Lettres chinoises, pourrait volontiers y répondre et répandre chez elle l’idée du bonheur.
    Avec en partage ce slogan : Omnia vincit amor
    (L'amour triomphe de tout).

  • Wei Wei 韦唯

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    Il est toujours dangereux de se frotter avec une icône nationale, une Madame aux mille chansons dont le si beau Today is Your Birthday utilisé comme thème de la fête nationale chinoise.
    Lorsque je la rencontre à Hohhot, en Mongolie intérieure, ville de sa naissance, je cherche mes mots, la voix légèrement tremblante.
    Elle me rassure par un sourire puis elle m’interroge :
    - Ai je le droit de dire la vérité ?
    J’acquiesce favorablement.
    - Je suis heureuse d’être chinoise comme je suis fière de mon pays, de mon peuple, de mes ancêtres et de tous ceux qui me succéderont sur une Terre que j’aime tant.

  • Zhang Zilin 张梓琳

    Zhang Zilin

    Certains s’amusent à taquiner ce qu’ils nomment peu élégamment Madame l’échalas.
    C’est vrai que du haut de sa grande taille (1,82m), augmentée par des escarpins à la courbe vertigineuse, Zilin domine le monde, souvent des nabots qui la mitraillent de photos.
    Miss World 1987, elle pourrait en tirer quelque arrogance.
    - Nullement, seule m’importe l’idée de bonheur ! s’exclame-t-elle avec vigueur.
    Je l’interroge alors.
    - Le bonheur étant si rare, comment s’y prendre pour le retenir à soi, le répandre ensuite ?
    Elle sourit avec un tel ravissement, une telle assurance, le regard chaleureux, que son idée du bonheur se propage naturellement dans les âmes.

  • Jane Zhang

    Jane Zhang

    Lorsque je l’ai vue chanter pour la première fois Huà Xīn (畫心; Painted Heart) musique tirée du film Painted Skin (畫皮), j’ai été saisi par le timbre de sa voix s’en allant sans hésitation vers de belles hauteurs.
    Lorsque je l’ai revue envelopper sur des notes longues la fresque musicale de Kitaro “Impressions Of The West Lake », je l’ai admirée, applaudissant à tout rompre, lançant sans compter des « Bravo ! ».
    Tout comme je me laissais alors surprendre par son regard où se mêlent tristesse et mélancolie.
    Sans doute Jane portera-t-elle longtemps sur son visage la douleur du divorce chahuté de ses parents alors qu’elle avait tout juste 13 ans.
    Peut être est-ce cette souffrance la raison d’une force inébranlable qui lui a fait gravir tous les échelons : première place dans la compétition la plus courue en Chine devant plus de 400 millions de téléspectateurs (super girl), devenant l’invitée vedette du Oprah Winfrey" talk show, côtoyant même les Pink floyd.
    Dieu sait où les vents l’emporteront !

  • Pan Hong

    Pan Hong

    Toute la force de cette femme repose sur un effroyable souvenir qui la tient jusqu’à ce jour.
    Le suicide de son père, honni, écrasé, laminé par de lamentables gardes rouge durant la révolution culturelle.
    Du coup, chez elle, l’essentiel, c’est de vivre par dessus tout, droit dans ses bottes.
    Merveilleuse actrice, je l’ai rencontrée plusieurs fois en sa qualité de vice présidente de l’association du Cinéma Chinois.
    Chaque fois, elle ouvre le bal sur ce bon mot :
    « Tant qu'il y a de vie, il y a de l'espoir (Dum vita est, spes est). »

  • NE PAS DIABOLISER LA CHINE !

    Là, gisant sous nos pieds, le venin se répand.
    Tout doucement s’insinue dans l’opinion l’idée que la Chine est un pays hostile, la charge s’invitant bientôt dans les campagnes électorales.
    Que lui reproche-t-on exactement ?
    De laminer nos industries dont certaines sont moribondes depuis longtemps ?
    De détruire l’emploi ?
    De laisser exsangue nos économies ?
    De porter atteinte à notre modèle social ?
    Par delà le factum, levons le voile sur une hypocrisie.
    D’aucuns pays ne souhaiteraient pas connaitre le développement économique de la Chine ?
    Que ces thuriféraires fassent preuve de cohérence !
    Si d’aventure ils envisagent une mondialisation à géométrie variable, qu’ils dénoncent alors toutes les déclarations onusiennes favorables au développement et ainsi de la marche inexorable du monde !
    Comment reprocher à une nation naguère famélique de s’en sortir ?
    Cette civilisation par cinq fois millénaire prend une revanche sur l’histoire.
    Elle s’y accomplit avec une volonté dont beaucoup de pays gagnerait à s’inspirer.
    Certes le pays n’a pas choisi le modèle démocratique mais quiconque le connaît mesure la détermination des pouvoirs publics à augmenter le niveau de vie de sa population. Assumant les tâches régaliennes, l’Etat donne le rythme, rectifie les débordements tout en laissant libre cours à l’initiative privé.
    Cet engagement rappelle celui de l’Etat Français au lendemain de la guerre ou au début des années 60.
    Tout doit être fait pour améliorer le menu quotidien et abolir l’apostrophe trop souvent entendue sur les bords du Chang Jiang : « qu’as-tu mangé ce matin ? »
    Francois de la Chevalerie, 2007

  • Dong Siyang

    D-Siyang

    Dong Siyang est jeune, la plus jeune du lot.
    La plus belle aussi, comme elle se réclame.
    A 21 ans, elle est déjà Présidente Directeur général d’une société de média établie à Hongkong.
    Surnommée la beauty CEO, elle se laisse tellement surprendre par une gloire acquise si tôt qu’elle écrit à 23 ans propre biographie "21-year-old woman president".
    - Je me trouvais vieille, me confie-t-elle, il fallait que je fasse le point en retraçant ma vie
    Bien qu’elle s’ajoute des titres usurpés, le livre est un best seller.
    De Shenzhen à Dalian, des jeunes femmes chinoises se l’arrachent, certaines bien plus âgées que Dong Siyang.
    Toutes rêvent de gloire et de passion.
    Ou du besoin naturel d’être aimé par un homme ou par ses pairs.

  • POLLUTION DE L’AIR EN CHINE (TIANJIN)

    A 120 Km de Beijing, Tianjin, 11 millions d'habitants, est une ville en plein développement. Autour des anciennes concessions occidentales et du fleuve Hai, les grattes ciels pullulent. Dans les faubourgs, les zones de développement industrielles s'étendent de toutes parts, depuis des ateliers de production à de prestigieuses usines comme la future ligne d'assemblage d'Airbus. Le tableau serait enthousiasmant si une contrariété de taille ne venait le tempérer, l'air de Tianjin est empoisonné ! Ne se comptent plus les polluants avérés qui interagissent en entre eux ou s'agglomèrent à d'autres paramètres (UV solaire, ozone, humidité de l'air, acides, etc.). Comme partout en Chine, les raisons de la pollution de l'air sont établies : explosion du trafic automobile, croissance de l'activité industrielle, utilisation soutenue du charbon, dégagement incontrôlé et… bienveillance des autorités. Découpé en 17 districts sur une étendue de 11 920 Km², Tianjin offre une variété inégalée de composites volatiles que tout visiteur serait bien avisé de connaître. Dans les districts portuaires et périphérique de Tanggu et Dagang, les relevés concernant le monoxyde de carbone s'accordent sur des chiffres approchant 250 mg/m3 d'air alors que la norme recommandée par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) est de 20 mg/m3. La présence d'incinérateurs, de chaudières industrielles et de fours d'affinage justifie ce record. Dans ces quartiers, l'air est également balayé par des rejets de dioxyde de soufre à hauteur de 600 mg/m3 alors que le niveau de référence est de 20 mg/m3. Dans le district de Hangu, le seuil d'alerte au dioxyde d'azote (NO2) est souvent dépassé (400 µg/m3 en moyenne horaire). En centre ville, dans le quartier de Heiping district, les concentrations en fine particules sont de l'ordre de 150 /300 µg/m3 alors que les normes européennes fixent le seuil d'alerte à 20µg /m3. Aux gaz d'échappement des véhicules s'ajoute la circulation du vent. Venant du bassin du Bohai, brassant déjà toutes sortes de composites, il tourne en rond sur Tianjin, favorisant l'agrégation des particules chimiques. Vous avez alors l'impression de vous trouver au coeur d'une raffinerie. Vos mains sont noires, encombrées de manière permanente par un agglomérat de poussière visqueuse. Aux portes des universités de Tianjin et Nankai, la pollution est tellement prégnante qu'elle envahit les habitations. Pour pallier à cette situation, des surodorants destinés à masquer l'odeur sont régulièrement déversés dans les rues. Si cette pratique apporte un mieux, il n'est pas sûr que l'accouplement entre émanations chimiques et molécules de désinfection soit correctement maîtrisé sur le plan sanitaire. Résultat, à Tianjin, les pathologies liées à la pollution de l'air ne cessent de croître. Dans les hôpitaux, les patients asthmatiques se bousculent avec des augmentations annuelles de 15 %. Cependant aucun chiffre n'existe sur les décès prématurés attribuables à la pollution atmosphérique. Toutefois selon la délégation à la santé de la ville, le nombre de morts de cancer a augmenté de 18% en 2006, de 16 % en 2007. Malgré cela, les autorités sont hésitantes sur la marche à suivre. D'un côté, elles encouragent les acteurs industriels à faire des efforts, de l'autre, aucune fermeture de sites polluants n'a été envisagée dont certains se trouvent pourtant au coeur de la ville. Pas davantage de restrictions n'a été apportée à la circulation automobile. Dans tous les cas, le système surveillance de la pollution atmosphérique de Tianjin mériterait une refonte totale, notamment, avec un accès plus libre à l'information, des relevés plus réguliers et des systèmes d'alerte. François de la Chevalerie
  • François de la Chevalerie (Junma)

    Mi appellido Chino es Junma (Bonito caballo). Por lo presente, asumo el cargo de director de dos empresas : CHINA MESSENGERS, la cual se dedica al manejo de proyecto de montajes industriales en el ámbito del sector ambiental y las energías renovables y PANEUROCHINA, la cual desarrolla técnicas de valorización para los sedimentos, sanos o contaminados (barro de mar) y su explotación con el fin de fabricar materiales de construcción. Las dos compañías están ubicadas en Tianjin. . Dentro de mis actividades, ambiciono favorecer el desarrollo de nuevas tecnologías o procesos tecnológicos (estudios, validez técnica, unidad piloto, definición de las normas, etc.) en los países emergentes.
  • LES CHINOIS ET LE RACISME EN FRANCE

    Comme les autres asiatiques, les chinois répugnent à descendre dans l’arène. Discrets, profil bas, ils font rarement entendre leurs voix. De surcroît, ils protestent peu contre les discours ambiants hostiles à la Chine. Quand ils s’affirment, ils agissent doucement, à mots comptés. Ils rapportent alors leur opinion sans chercher nécessairement à réajuster celle de l’autre. Nullement n’ont-ils à souhait d’en découdre. Nullement s’emportent-ils gratuitement. Aucun mot en trop, de mot inutile.
    Depuis plusieurs années, à Paris, le chinois est la cible désignée des voleurs dont beaucoup opèrent avec une rare violence. Supposé nanti en argent liquide, il serait un morceau de choix. Le chinois, l’argent. Donc une race et son prétendu attribut.
    L’année dernière, les chinois s’étaient émus de cette situation, exigeant plus sécurité. Une année s’est écoulée sans progrès, culminant avec la mise en coma de l’un des leurs.
    Déçus par l’absence de réponse des pouvoirs publics, ils ont repris le chemin de la rue en se drapant de l’étendard français et en scandant les principes de la République. Ils s’y sont prêtés courageusement en prenant le risque de s’attirer les foudres de l’Ambassade de Chine. Fort active, celle-ci ne goute guère aux manifestations publiques de ses membres. Qu’importe ! Les chinois de Paris ont fait confiance à la liberté de s’exprimer qu’ils ont acquise en France. Sans déraper. Nullement n’ont-il placé ce rendez vous sous l’angle d’une confrontation communautaire alors que leurs agresseurs n’en font pas mystère. Nullement n’ont-ils blâmé la France.
    Pourtant, lors de ce défilé, ils étaient bien seuls. Entre eux presque uniquement. De-ci delà, des amis, quelques conjoints. Peu de solidarité comme si cette cause ne pouvait suggérer l’émotion.
    Aucune association anti raciste, aucune figure politique ne s’était jointe. Le peu d’enthousiasme à les soutenir ne suggère-t-il pas l’existence de discours ambivalents ?
    D’associations antiracistes justifiant ainsi leur existence mais indisponible dès lors que le fait rapporté pourrait gêner aux entournures une autre communauté, celle-là plus turbulente sur la place publique. Est-il possible de tolérer pour les uns ce que l’on envisage pas pour les autres ?
    De politiciens se donnant bonne conscience, tantôt se voilant la face, tantôt agissant, comme pour mieux s’exonérer de l’obligation de s’investir réellement sur le sujet, indistinctement de la race, loin des convenances.
    De politiciens encore qui sous prétexte de lutte contre la mondialisation accable la Chine de tous les maux alors que ce pays fut-il important participe comme d’autres à la relève de l’Occident : l’Inde, le Brésil, le Vietnam, les pays du golfe, l’Afrique du Sud et beaucoup d’autres. Bien plus que la moitié de l’humanité ! Quel est donc cet étrange dessein consistant à faire du chinois l’unique bouc émissaire ? Ceux là mêmes qui s’y emploient, n’ont-il pas en mémoire d’affreux souvenirs ? Ceux là mêmes ne sont-ils pas devenus les meilleurs alliés de voyous racistes qui sévissent, le plus souvent impunis ?
    D’un politicien enfin qui s’étourdissant dans des formules vante un axe black blanc beur contre les chinois.
    De ce drôle d’artifice à géométrie variable, il se pourrait bien que l’anti-racisme souffre d’un manque d’harmonie en France.
    François de la Chevalerie (Tianjin) et Jing-Chao Zhao-Emonet (Paris)
    Juillet 2011

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    ITgium

  • jùn mǎ 俊 马

    Grande muraille

    Résidant à Tianjin (天津) et à Qingyuan (清远 ), Province du Guǎngdōng (广东), je suis un entrepreneur (qǐ yè jiā 企业家) passionné par l’environnement, notamment, le recyclage des sédiments et la gestion des risques sanitaires.
    Au delà de mes activités professionnelles, je suis tombé amoureux (ài shàng 爱爱上) de la Chine dont j'aime parcourir les villes et les campagnes à la recherche du moindre secret, d’un bel éclat, m’en allant à l'aventure (mào xiǎn 冒险).
    Mon nom chinois est jùn mǎ (俊 马).
    Légère coquetterie dans le choix des mots, en Français : élégant ou gracieux cheval.

    François de la Chevalerie

  • Sòng Měilíng 宋美齡 Madame Tchang Kaï-chek

    Soong Mayling

    Dans les années 40 et 50, le rêve de tout homme était de rencontrer de Madame Tchang Kaï-chek, femme d’une élégance sublime et au charisme époustouflant.
    Elle disposait aussi d’un charisme époustouflant bientôt remarqué par Gary Grant qui disait d’elle :”Toutes les plus belles stars d’Hollywood ne valent pas le regard de Madame”.
    Dans les 40, elle parcourt les Etats Unis, prône l’intervention américaine aux côtés du Zhōngguó Guómíndǎng. Hollywood l’admire, la célèbre comme une Reine mais Roosevelt puis Truman boude la belle Dame.
    Dotée d’une forte intelligence, Sòng Měilíng occupe inlassablement mon esprit comme le révélateur de la grandeur du peuple de Chine.

  • Catégories

  • Femmes chinoises

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  • Eileen Cheng 张爱玲

    Eileen Cheng 张爱玲

    Eileen is highly regarded as one the most famous Chinese writer, inspiring generations of readers. Her name enlightens the most inner thoughts of a woman.
    Let me start with “Love in a Fallen City” (倾城之恋) written by Eileen.
    Getting drawn into the quagmire of the Second World War, running through the streets, fleeing the bombs in Hong Kong, even worse the conservatism of a tiresome bourgeois life of Shanghai, an unlikely couple in on the way. She, a divorcee.
    Him, an outstanding womanizer.
    This story might seem pretty straightforward but what makes the difference in the total uncertainty of their situation, their future. Their emerging sharing life brings no hope, no future.
    It is only a matter of time before everything caves in. But not, despite all, love traces his way, exacerbated, unbreakable, reinforcing both.

  • Zhou Xuan 周璇

    Zhou Xuan

    Jolie Jade, son nom, offre une silhouette gracieuse, un charmant profil.
    Je l’ai revue au moins dix fois dans le film Les Anges du boulevard (馬路天使, malu tianshi) avec toujours une même question : comment le destin a-t-il donné vie à une femme aussi sublime ?
    Jamais Jolie Jade ne reçut de réponse, ses parents biologiques lui furent toujours inconnus.
    Je l’aimerais toujours, chantonnant à l’infini, Ye Shanghai.
    Morte trop jeune, s’en allant doucement vers l’autre monde.

  • Wang Danfeng

    Wang Danfeng

    Si j’étais né dans les années 20, je serais alors tombé éperdument amoureux de Wang Danfeng, célèbre actrice à la diction remarquable et au charme saisissant.
    Elle me fait souvent penser à Gene Tierney, un peu froide en apparence mais au tempérament chaleureux, ne s'en laissant pas compter.

  • Jin Xing 金星

    jinxing

    Issue de la minorité coréenne, Jing Xing cultive les particularismes les plus audacieux.
    Valeur mâle, valeur femelle, Jin Xing est passé de l’un à l’autre, d’un coupe d’aile.
    Sans trop d’éclat, devenant l’une des meilleures danseuses et chorégraphes de Chine.
    Colonel de l’armée populaire (Zhōngguó Rénmín Jiěfàngjūn), elle vit à Shanghai dont elle me dit :
    - Shanghai une ville complètement femelle. La ville des femmes alors que Pékin est la ville des hommes.
    Elle ajoute dans un murmure :
    - Ma vie est fantasque, une belle vie d’entre les vies de ce monde !

  • Sumo à Tianjin

    Tianjin

    Mon équipe de Sumo, le Tanggu Sumo Team, des combattants indomptables mais au cœur généreux, gagnant par deux fois (2010 et 2011) au tournoi des Clubs Sumo de Tianjin.

  • Tián Yuán 田原 (1985)

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    C’était un soir de décembre, la température avoisinait mois dix degrés,
    Un ami m’avait invité à la célébration de ses vingt ans de vie d’artiste.
    Dans des pièces enfumées, pétries d’odeurs d’alcool de riz, il m’a aussitôt indiqué la bonne porte.
    - Viens par là que je te présente, Tián Yuán, je ne sais comment la présenter mais ce qui est sûr, c’est qu’elle est dotée de tous les talents. Elle fut la Reine du Trihop chinois mais elle est encore actrice, scénariste.
    Visage discret aux lignes parfaites, une voix douce, Tián Yuán me raconte si bien, si honnêtement, si précisément, son roman, Zebra Woods que je la serre dans mes bras.
    Elle s’en étonne à peine, me demande si j’ai vu son premier film, Butterfly.
    Je suis honteux, très honteux, les bras pendants
    Elle s’éloigne alors.
    Le lendemain même, je visionne Butterfly pour lequel elle a reçu un prix.
    Elle n’avait alors que 19 ans.
    Une adresse exceptionnelle pour celle qui entend bientôt réaliser son premier film, cousu d’or celui là.

  • Peng Liyuan 彭丽媛

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    Depuis toujours, j’aime intensément cette merveilleuse chanson « Sur les plaines de l'espoir » où bat le cœur de la chine ancestrale, les souffrances et joies d’un grand peuple.
    Humble spectateur du gala annuel de la CCTV à l’occasion du nouvel an chinois, j’ai été transporté par une voix merveilleuse.
    Le corps tremblant, terriblement ému, je regardais cette belle femme qui avait si bien entonné l’air que j’aime tant.
    Laissant glisser un sourire sur son visage, elle remercia ensuite le public de sa voix douce.
    Et tous ceux qui comme moi, depuis Tianjin ou les provinces les plus reculées de la Chine, avaient gouté avec plaisir au spectacle.
    - Merci Madame, murmurais-je alors.
    Madame, la première de Dame de Chine.

  • Mián Mián 棉棉

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    Dure a été la lecture des Bonbons chinois où Mián Mián raconte l’univers glauque de la drogue et du besoin frénétique du sexe de la jeunesse underground de Pékin.
    Je suis parfois aveugle, loin de penser que la jeunesse chinoise puisse être à ce point sur la dérive, voguant vers la déchéance.
    La raideur des romans Mián Mián détonne dans univers littéraire chinois plutôt lisse, glissant doucement.
    D’ailleurs, la plupart sont censurés.
    Du coup, je l’ai interrogée.
    « Mes romans me permettent de survivre dans un monde de brutes, dans cette Chine dont on parle de la puissance restaurée mais qui n’est qu’un amalgame d’intérêts individuels, une machine où l’homme compte à peine.
    Alors dans ces conditions, comment survivre ?
    Se perdre dans la drogue et le sexe ?
    Ou se perdre dans l’écriture. »

  • Zhou Weihui 周衛慧

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    Comme j’avais beaucoup aimé son roman, Shanghai Baby (上海宝贝), je suis allé à sa rencontre pour la féliciter.
    Je voulais le dire a quel point j’appréciais le personnages de Coco lequel à travers son comportement et sa famille illustre parfaitement les contradictions de la chine contemporaine.
    Mélange de sexe, de drogue au risque d’un monde interlope.
    “ Vous savez, m’a t-elle dit, j’ai eu beaucoup d’ennui avec ce livre. Beaucoup d’exemplaires sont partis en fumée. Mais, comme il est toujours possible de renaitre de ses cendres, j’ai récidivé et je récidiverai toujours et inlassablement.
    Telle une pluie ne s’interrompant jamais. »
    Le soir même, j’ai poursuivis la lecture Wo de Shan (我的禅) plus doux tout de même que le précédent.

  • Shu qi 舒淇

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    Pour accéder à la notoriété, un choix douloureux s’impose à toute jeune ambitieuse, originaire de Taiwan, sans nom, sans relation.
    Quelque temps durant, il faut prêter son corps, se mettre dans l’ambiance.
    Aussitôt dans les rangs, Shu Qi fait merveille dans « Love is not a Game, But a Joke ».
    Plus tard, je la retrouve dans « Millennium Mambo » et « Three Time »s où elle excelle.
    Un dimanche matin, je la rejoins sur l’Avenue of Stars (星光大道) dans le quartier de Tsim Sha Tsui à Hong Kong.
    Sortant d’un festival de cinéma dédié aux stars hollywoodiens des années trente, avant que je ne l’interroge, elle s’exclame :
    - Made it, Ma ! Top of the world !
    Je suis laissé sans réponse, médusé.
    - James Cagney, White Heat !

  • Gong Li 巩俐

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    Sa renommée est un sacré piège car on la figure distante, accompagnée d’une ruée d’agents, de la morgue au visage, trainant autoritairement sa gracieuse silhouette dans les Palais Romains.
    Nullement, Gong Li est une femme qui adore la simplicité et l’inattendu.
    La voilà en scooter à Paris arrimée à un inconnu, un sans grade, rencontré au hasard d’une marche sur la grande muraille, cette fois pris au piège d’un délicieux rêve, l’amour.
    Quelle merveilleuse aventure que celle de rompre les amarres et de regarder sur la butte Montmartre le lever du Soleil cette fois bien et tendrement accompagné !

  • Coco Lee 李玟

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    Sa belle silhouette évoluant sur de nombreuses scènes, sa vie est une suite presque ininterrompue de disques accumulant prix et honneurs.
    La voix jonglant aussi élégamment entre le mandarin et l’anglais, cette hongkongaise de naissance ayant vécu très tôt aux Etats Unis incarne parfaitement le soft power chinois, ce moyen pour la chine d’étendre délicatement, sans coup férir son influence sur le monde.
    Cependant, au milieu de sa remarquable réussite, Coco a le cœur généreux, la larme à l’œil, laissant filer document sa voix pour soutenir les malades du SRAS ou du Sida, pansant la misère.

  • Sabino Cagigos – Sà bīn 萨宾

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    It is clear that Sabino Cagigos once called in chinese 萨宾 (Sà bīn) embodies the vitality of the today culture.
    Since long, thanks to his Catalan origin, Sabino has a fascination with labyrinths that cover his family background, his philosophical approach, mainly the troublesome western culture.
    The labyrinths represent the conflict between the artist and the world, narrated through a lifetime experience.
    After some vacillation, the route through the labyrinths is finally marked out.
    I found a symbolic similarity between them and the intelligence, the one of Sabino, the one of everyone, even the unskilled one.
    However, for the undogmatic Sabino, experiment remains open, a field of investigation always put into question.
    Nothing is set in stone.
    Everything is short-lived.
    And at the, the men dies.
    So the earth.
    So everything.
    So the Chinese women, Sabino Cagigos, their painter.

  • Zhou Xun 周迅

    zhou xun

    J’ai adoré, mille fois adoré, le film Dai Sijie 巴尔扎克与小裁缝 Balzac et la Petite Tailleuse Chinoise.
    Pourtant, je ne comprenais rien au dialecte abscons que l’on parle dans le Sichuan.
    Cependant, je m’accrochais à la parfaite diction de Zhou Xun.
    Je l’ai aussitôt aimée comme on aime le soleil, la vie.
    Tel un pèlerin, sur son chemin de grâce, je suis alors allé à sa rencontre
    Elle venait de terminer lǐ mǐ de cāi xiǎng, The Equation of Love and Death (李米的猜想).
    - Vous semblez sortir tout droit d’un rêve !
    D’une main fragile, elle a dessiné un cercle.
    Apres l’avoir traversé en son milieu, sa main s’est dirigée vers le ciel.
    Elle m’a alors dit d’une voix douce légèrement chahutée par l’émotion.
    - Vous voyez d’où je viens, vous voyez où je vais !

  • Maggie-Cheung 張曼玉

    Maggie-Cheung

    Miss Hongkong en 1983, tout le monde déjà chérissait son regard, la beauté de ses traits, cette douce légèreté.
    Voilà qu’elle accomplit son destin dans l’un des plus beaux film chinois, Huāyàng niánhuá (in the mood for love) incarnant Madame Chan, tellement esseulée qu’elle s’éprend d’un autre solitaire.
    Nait alors l’un des plus beaux couples du cinéma.
    Silence, nous devons faire silence devant tant de sincérité, de discrétion.

  • Michelle Yeoh

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    Malaisienne, Michelle Yeoh est une chinoise de l’extérieur, libre dans sa tête, dans ses opinions.
    En raison d’un accident vertébral, frustrée de ne pas pouvoir entamer une carrière de ballerine, Michèle supplante toutes ses pairs en devenant Miss Malaisie en 1983.
    Sa beauté fait mouche auprès d’un millionnaire hongkongais avec lequel elle se marie et qui la mènera au premier rang du box office chinois.
    Sportive, elle assure elle même des scènes d’acrobatie, des sauts périlleux dans l’inconnu, parfois vers l’amour.
    Elle interprète la moins connue des sœurs Soong, Ai-ling Madame Kung, plus riche que les deux autres réunis, en posant un regard circonspect sur une chine par trop troublée.
    A 50 ans elle devient la Lady, Aung San Suu Kyi.
    Corps frêle, elle bataille contre les généraux, vouant à la vie un amour par dessus tout.

  • Paris en Chine

    Paris en Chine

    Le groupe Guangsha, premier promoteur privé de Chine, construit dans la banlieue de Hangzhou la résidence de Tiandu Cheng, littéralement, « la ville du ciel », qui est une copie des principaux éléments architecturaux de Paris avec un quartier haussmannien érigé au milieu de nulle part, à l'entrée duquel s'élève une reproduction de la tour Eiffel de 108 m de haut. Guangsha prévoit d'accueillir 100 000 personnes dans ce district. La fin des travaux est prévue pour 2015.

  • NE PAS AVOIR PEUR DE LA CHINE !

    Délocalisation ; pratiques commerciales ; croissance boulimique, vol technologique, dumping, extrême capitalisme, tout y passe, l’on ne sait où donner de la tête.
    Pointés du doigt, fauteurs de troubles, la faute aux chinois ! Tout est prétexte à nourrir le slogan, déjà mondial !
    A Paris, leur frénésie de rachat de baux commerciaux suggère l’hostilité. Dans les universités américaines, l’on stigmatise des promotions comptant jusqu'à 40 % des leurs.
    Au Mexique, « los malditos chinos » sont tenus pour responsables de la fermeture des maquiladoras.
    Au Maghreb ou à Madagascar, l’écroulement de la filière textile suscite la colère.
    A Dakar, l’on s’émeut de voir l’artisanat ancestral fabriqué à Canton. Les politiques s’en mêlent.
    L’augmentation du prix des matières premières et l’invasion des produits chinois abreuvent la démagogie.
    Dans la mêlée, des universitaires japonais lâchent l’incidente : le Japon a bien fait de mater la Chine dans les années trente ! De mal en pis, la chasse est sonnée.
    En Indonésie, plus d’une fois ! Partout les raccourcis s’imposent.
    Telle usine fermée !
    Telle magasin liquidé !
    Tel emploi perdu !
    Eux, toujours eux !...
    De deux choses l’une, soit le phénomène s’emballe et alors la confrontation est à craindre ; soit l’intelligence prend le dessus.
    Comment reprocher à un pays autrefois famélique sa soif de croissance et l’enrichissement de sa population ?
    Comment contester l’affirmation de sa nouvelle puissance ? Fière de son passé, la Chine l’est de son présent, de son avenir. Mieux vaut donc composer sans complaisance mais avec détermination.
    Même si la France est une puissance moyenne, elle peut jouer un rôle ne serait-ce qu’en raison de son image favorable dans l’empire du milieu.
    L’on aime la France et l’idée que les français seraient romantiques.
    Donc amicaux.
    Et l’amitié, c’est le nerf de toute énergie en Chine.
    Du côté des autorités, l’on observe que les modèles d’administration des deux pays présentent des similitudes : l’Etat s’engage, donne le rythme tout en laissant libre cours à l’entreprenariat privé.
    Ne doit-on pas s’appuyer sur cette appréciation pour hisser la France en première ligne dans le dialogue Occident Chine en y associant pas seulement les entreprises du CAC 40 mais l’homme de la rue, chaque français ?
    Mais seule une politique volontariste peut y conduire. Partout en France, doivent surgir des têtes de pont rassemblant français et chinois.
    De même, un effort sans précédent doit être mené en faveur de l’apprentissage du mandarin.
    Dans nos écoles, il doit être enseigné à l’égal de l’allemand ou de l’espagnol. Parallèlement, le français doit être promu en Chine.
    De surcroît, il faut encourager l’installation de français en Chine. S’en compte 7 000 actuellement, amenons ce chiffre à 50 000 !
    De notre côté, recevons des chinois, 8000 mille étudiants en 2005, 40 000 demain ! Favorisons aussi initiative et inventivité. En France, les mécanismes de soutien à l’exportation de produits ou de savoir faire favorisent les entreprises établies, rares sont les dispositifs financiers accessibles au tout venant.
    Pourtant la France dispose d’un incroyable vivier de talents (créateurs, chercheurs, entrepreneurs, artisans, etc.) mais beaucoup, faute de moyens, ne peuvent s’aventurer en Chine. Offrons-leur cette possibilité !
    Apportons à ce grand pays notre sensibilité, nos valeurs, notre humanité !
    En retour, il nous apportera ce qu’il nous manque terriblement aujourd’hui, une énergie constructive, de l’espoir. Ensemble, tordons le coup à la fatalité de l’histoire, aux préjugés, jouons contre les peurs !

  • QUELS SONT LES RISQUES D’UN TREMBLEMENT DE TERRE EN CHINE ?

    RAPPEL
    TANGSHAN (28 juillet 1976)
    Le tremblement de terre de Tangshan, épicentre du séisme, eut lieu le 28 juillet 1976 à 3 h 52 du matin.
    Tangshan dans la province du Hebei comptait alors environ un million d'habitants. Selon les chiffres officiels, le bilan du tremblement de terre, l'un des plus meurtriers de l'histoire, fut de 242 419 morts, alors que certaines sources en totalisent trois fois plus.
    Le tremblement de terre fit également de nombreuses victimes à Tianjin (20 000), distance seulement de 150 Km de Tangshan.
    SICHUAN (12 mai 2008)
    Plus récemment, le tremblement de terre dévastateur qui a frappé le Sichuan, le 12 mai 2008, a été ressenti à Tianjin comme d'ailleurs partout à divers degrés en Chine.
    Le séisme de magnitude 7,9 aurait été provoqué par la rupture d'une barrière rocheuse séparant deux plaques tectoniques lequel a provoqué des secousses en cascades. Ces barrières limitent en principe les effets des secousses telluriques. Il faut rappeler que rien ne laissait prévoir le séisme sur la faille de Beichuan, dans la zone de Longmen même si la présence de bordures de plaques tectoniques à cet endroit est connue. L'implantation de villes sur la zone d'intersection des plaques et la présence de barrages travaillent les sols. Aussi, le phénomène naturel n'est peut-être pas la première cause des terribles destructions et pertes humaines à Yingxiu, Beichuan et Nanba.
    QUELS RISQUES POUR TIANJIN ?
    En revanche sur la zone côtière, notamment à Tianjin, la possibilité de la survenance d'un tremblement de terre existe de manière précise. En cause, la structure géologique de la Chine marquée par une forte instabilité. Associée à la plaque eurasienne, la plaque du Chang Jiang bouscule sévèrement la région de Beijing, donc Tianjin. Toutefois, le phénomène naturel pourrait avoir aussi son importance. Couplé avec une sur-exploitation de terres, le bétonnage massif (extravagant)* des deux municipalités accroît la fragilité des sols. L'hypothèse d'une cassure terrestre n'est donc pas à exclure.
    En outre, il faut rappeler que l'élévation de Tianjin se situe à seulement 4 mètres de hauteur du niveau de la mer. Si d'aventure, les eaux du Bohai étaient le théâtre d'un tremblement de terre significatif, les ondes sismiques pourraient dégager une déferlante jusqu'à Tianjin. Tianjin. Les districts maritimes de Tianjin, notamment, celui de Tanggu, ne disposent pas de protection naturelle pas davantage de digues pour contrecarrer d'éventuels effets dévastateurs. De surcroît, la présence massive d'industries chimiques particulièrement polluantes dans cette zone pourrait entrainer des conséquences en chaîne sur l'écosystème de la mer de Bohai, déjà très abimé. Un tel événement pourrait être d'ampleur plus grave que celui intervenu le 26 décembre 2004.
    MOLLE PREPARATION
    Aujourd'hui, les autorités de la Municipalité sont peu préparées à l'éventualité d'une catastrophe naturelle. Certes des comptes rendus en rapport avec l'activité sismique sont disponibles au Bureau des Mines de la ville de Tianjin et au service des archives de certains districts. L'université de Tianjin dispose également d'un Département « Géologie » lequel procède à des études épisodiques. A la lecture de deux d'entre eux, je n'ai relevé aucune inquiétude particulière. L'on s'en tient, en conclusion, dans les deux cas, à un argumentaire fort peu scientifique à savoir que la répétition de tremblement de terre de Tangshan, survenu en 1976, ne pourrait avoir lieu avant 4000 ans !
    A ma connaissance (mais je me trompe peut-être), le système d'alerte demeure vague. J'ai plusieurs fois interrogé le service des risques de Tanggu sur le sujet, aucune réponse claire ne m'a été apportée. Or, faute d'une organisation extrêmement rodée, les conséquences d'un tremblement de terre pourraient être très significatives.
    François de la Chevalerie (Junma)
    Octobre 2009

  • Gigi Leung 梁詠琪

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    Quelle audace pour une totale de l’inconnue de se lancer dans l’arène violent du show biz avec un album au titre si narcissique sur Love Myself (1996) 愛自己 ?
    Elle assume élégamment cette impertinence.
    - Comment ne pourrais pas m’aimer ? N’est ce pas mie vie que je porte dans mon corps. Si je ne m’aimais pas ou en serais-je aujourd’hui, Meurtrie, dans le sang ?
    Défense imparable dont elle titre un beau sourire.
    La voilà s’exposant dans vingt films, enchainant les albums, cette grande fille s’offre tous les genres.
    Je l’arrête sur son chemin.
    - Attention, Gigi ! Tu souffres d’un asthme chronique. Je ne souhaite pas que tu sois emportée par le même sort que celui qui a arraché à la vie mon adorée Dèng Lìjūn.
    Gigi regarde alors vers le ciel.
    - Quand le moment sera venu, je me laisserai emporter, doucement, sans hâte.

  • Zhōngguó

    Zhōngguó

  • Francois de la Chevalerie, 2012

    Francois de la Chevalerie, 2012

    D’origine Belge mais de culture franco-mexicaine, mon nom chinois est JÙNMĂ (élégant cheval).
    Résidant à Tianjin et à Qingyuan (Guangdong), je suis un entrepreneur passionné par l’environnement, notamment, le recyclage des sédiments et la gestion des risques sanitaires.

  • Pages

My journey in Hangzhou (杭州)

Posté par ITgium le 18 décembre 2013

Hangzhou

A jùn mǎ 俊 马 tale 故事 (François de la Chevalerie)

I should like to pay an admiring and affectionate tribute to Hangzhou and its citizens.

The Hangzhou hidden secret

Ten years ago, I met the remarkable Israel Esptein (伊斯雷尔) who was during half the XX century an active comrades-in arms of the China Defense League, which had been established by Soong Ching-ling (宋庆龄).

By then, an extremely old man towards the end of his life.

Israel EpsteinAt that time, I had a poor, cursory and insubstantial knowledge of China.

I was all ears in front of this man who personified the companionship between foresighted foreigners and forward-looking Chinese men and women.

I asked him cautiously.

- What way should I take in order to understand China? Is it somewhere a hidden secret to catch ?

He remained silent for a moment.

- If you want to capture the spirit of this country, he whispers in a slow voice. You must go to Hangzhou! Hangzhou, the home of Bai Juyi (白居易). At midnight, precisely at midnight, take a walk along the lake. Alone, with your sole energy. Be brave, young fellow! Then, when you will reach the Yadi Bridge, stop there, breath deeply, shrug a little, nodding your head slightly. Then as you feel better close your eyes and turn your attention inward.

Then, the old man became strangely silent. Nearly approaching one hundred years old, I couldn’t decently ask him an explanation.

AboutHangzhou_clip_image001Hangzhou, year 2013

One decade later, I was invited and welcomed by the honorable Federation of Literary And Art Circles led by Mrs. Chen Yihui.

Since so many years, Mrs. Chen brought so many strengths and qualities to the table: intelligence, passion and warmth, a deep understanding and appreciation of the lifelong history of Hangzhou.

All around her, beautiful and smiling people, creative and skilled

Among them, Mrs. Chen Fenghua (陈风华), Mrs Shao Yixia (邵毅霞), M. Qi Xiaoguan (戚晓光) and Mrs Mandong (曼东).

Mrs Chen, magic teamHow gladly I wanted to speak to them, because I felt my urge and strong will to get to know about the Hangzhou cultural life.

Each of them presented their activities, their colorful eyes feeding with love for their city.

I saw instantly in a their eyes the concern of the people who care about the past, the present, the future.

The beauty of a person must be seen from in her eyes, because that is the doorway to her heart, the place where love resides.

My journey in Hangzhou (杭州) dans Love in Hangzhou, aimer à Hangzhou yeux-femme-meilleure-photo-noir-blanc_329574-300x93

The eyes

So abruptly, I turned shy.

They went right ahead, proclaiming their enthusiastically belief of the culture, their will of pooling their energy.

As Aristotle said once: The energy of the mind is the essence of life.

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Hnagzhou scenery

Walking in Hangzhou

Built along the banks of the Xī Hú (西湖), this beautiful city with its two thousand year-old culture reflects all artistic styles and developments through its fine monuments.

It is being said that Hangzhou is a home to all the beautiful people in the world who can afford to get a walk.

Recently built, the museum brings together a number of collections of pieces of the traditional and local art. The museum is also home to open workshops where artist, using their impressive skills, work their art, copper, bronze, calligraphy, painting.

Zhu BingrenThere I remembered this quote from Albert Einstein: ”True art is characterized by an irresistible urge in the creative artist”.

Later, we came to visit the house of the outstanding Master Zhu Bingren (朱炳仁) a powerful descendant of a long line of bronze craftsmen.

Zhu Bingren’s exquisite skills were passed down from his ancestors.

As the modern time went on, he uses his skills in the combining of modern technology and traditional know how, building a whole variety of art made and preserved for future generations.

In that way, he contributes in the spreading of the Chinese soft power, make known to the world how Chinese creativeness is great.

No great artist ever sees things as they really are. If he did, he would cease to be an artist.

That’s the Zhu Bingren thinking.

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Happy team

On the afternoon, we went to the Hangzhou Library Citizen Center (市民中心) where we were warmly welcomed by the Director, a beautiful and well minded woman.

The culture is a key of everything, she said as an introduction to this beautifully designed building with spacious layouts, tastefully furnished.

She is very respectful of the readers even is some of them were mostly sleepy.

- Let them take a rest. They need to put in dreams what they have just read, she said.

At the end of this visit, we sat on the garden.

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Laugh as a way to be

For the years to come, this picture has the potential to go down in history as a turning point of a new companionship between the western and the Chinese mind as Israel Epstein had encouraged me to do so.

For unknown reason, I guess that one of the people present in this photo will become well known in the years to come.

Then, we went at Xixi National Wetland Park (西溪国家湿地公园), breathing deeply amid persimmon, bamboo, maple and hibiscus.

Breathing and laughing

Laughter and songs of joy, spreading a spirit of genuine universal brotherhood far above the barriers that rise between the cultural gaps.

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Hangzhou night

The night comes

Alone, now.

Loneliness adds beauty to life. It puts a special burn on sunsets and makes night air smell better.

Midnight approaching, I went discretely away by a back door.

My meeting date with the unknown.

What is the secret that was hidden since before the ages in Hangzhou?

Alone in HangzhouI walked fairly rapidly through the Hangzhou cities, quicker than my own shadow!

I was alone, extremely alone.

All great and precious things are lonely.

Nobody at the horizon, not even a whisper.

Cold and rain have been driven the people away.

Reaching the Yadi bridge, I stand there, breathing deeply, waiting for the miracle.

Endless time, Confronting the fate.

History & CultureSuddenly a voice was heard like a roll of thunder.

« Move ahead with trust on the road of peace » the one said.

Suddenly appeared an image of the whole Chinese history.

A fraction of second, a hundredth of seconds, may be even a thousandth, but it is time.

That this little time that we need to become aware of things, history and culture, past, present and future.

Our responsibilities.

Our future.

 

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The Chinese woman and the Jew

Posté par ITgium le 13 décembre 2013

The Chinese woman and the Jew dans Juif en Chine, Jew in China 730571178_445-300x222

Jade, woman with two faces

A jùn mǎ 俊 马 tale 故事 (François de la Chevalerie)

Jade… as the British actor Georges Sanders whispers with his inimitable cockney accent

Jade Yu Shan is a native of the city of Donguang, southern china, in a family learned and rather well off.

Her dad is committed in a computer equipment manufacture. Mom at home.

Jade spent twenty years of her early life having the small talks, the same food, the same everything, worse still, the same ways in treating colds and flu’s.

So, she enjoyed the daily life of the average Chinese middle class, revenues goes up to.

Those early years, sometimes she looked herself in her room mirror and compared to others.

- I want to see what it would be like to live in another body, in another land. For what unknown reasons, I am rooted here in China? For what reason I am what I am? She asked nervously.

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Jade Yu Shan

Hers is indeed a curious situation.

Rejecting a sense of despair, she decided to take its fate into her own hands. She went in England, Manchester, stayed one year in the middle of the British crowd.

- Even if I smelt the sense of freedom, a possibility of going so far as to say everything, I realized that I have a Chinese mind, an indestructible sense of conservatism.

Tradition still carried considerable weight in her mind.

She came back in China having no hope, however, of improving her intelligence.

She recalled the Albert Einstein quote: “It’s not that I’m so smart, it’s just that I stay with problems longer.”

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Jade, Queen of the night

In Guangzhou, this modern woman devoted her leisure time drinking, chatting. Mainly, dressing as the Queen of the Night, she danced until the music was over, enthralled with her dance steps and oblivious of others around her.

Jade claimed often she is cynical.

Apparently, a state of mind.

She isn’t but, over the years, she built her own credo, a somewhat celebration of a pessimistic thinking.

As stated by J. Robert Oppenheimer “The optimist thinks this is the best of all possible worlds. The pessimist fears it is true.”

Some examples of Jade Yu Shan quotes:

- I don’t like competition.

- I don’t like arguing.

- I am so tired of all these arguments.

- I don’t like quite anything in this goddamn world except my shoes. I like to take them in picture. Do you know for what reason? Shoes are innocent! I can go everywhere without arguing. Good slaves, aren’t they?

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Her shoes

Her sad soul nestles as sorrow, coined with this latin saying:

“Accipe quam primum, brevis est occasio lucri[1]

In her complex life, there’s very little she can control.

As for instance, her age. As she nears 30 years, it comes as no surprise that her parents urged her to get married.

- Take a man no matter who he is as he is wealthy!

This old Chinese saying comes to every mouth.

She was exhausted to hear such noisy call.

That’s when a Jew comes to her life.

Two cultures very far from each other and still very similar. Both rooted in eternities.

Other culture

Jew

 

As a Jew, the man has an oratorical art, made of imprecations and repetitions, peculiar to the subtle and grandiloquent prophets the Jewish people has always had.

As a Jew, he is extremely sensitive.

Every morning, he asks himself whether he will remain alive the same night.

August 1942, by a thick fog in the Belgium countryside, his family was tracked down, arrested and taken to the Auschwitz concentration camps.

None returns alive except his dad disabled and mentally destroyed.

Seventy years after, his son bears always the stigma of being chronically invaded by the thunder of guns.

This man is a real wandering Jew living in more than one country simultaneously, gaining market share from one company to another.

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Jade Yu Shan and he

Growing old, he realized the urgency of being father.

When he saw her for the first time in a cozy artist painter workshop, he loved her at the first sight.

Well, she welcomed the idea by a very short, writing SMS stylized.

“Yes!”

That’s a poor beginning but something was perhaps much more striking and disturbing in the guy’s mind.

For him, nobody exists except in suffering.

“ Jade, once i saw you dancing, I read on your face some sadness, a mark of absolute desperation. I believe that this will be one of my fondest memories of our relation. “

Do you believe that?

What kind of man is he?

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Jade Yu Shan

Accordingly, he spent all his time arguing as he learned in his Kabbalah teachings.

When, for instance, she suggested him a closer relation, he replied with anger:

- I don’t appreciate your comment about my somewhat “sex” interest for you. If you think in that way, I should recommend you to stop any kind of relation with me!

More disruptive was his faith that the child of this union was to embody a bridge between the West and china.

However, those thoughts were part of the Jewish universalism arsenal that claims that the course of human history may change by the Jewish waves.

Jade didn’t care so much.

She went away in India, dressed beautifully in a Sari.

Any man would do well to keep in mind the Chinese saying: « I hear and I forget”.

At the end, she wrote to him:

- I think your problem is, you want more than one woman, so you’ve been busy between two, you won’t get any if you lost their trust, and your sensitiveness blocks all the communication. If you insist this way, you tired people.

Then she left.

Then, the wandering Jew followed his way with no place to settle, no wish to do so.

“The worst thing in life, lost the love of the life”.

They will remember.

 


[1] « Act now, the chances of success doen’t last long.  »

[2] Kabbalah is the closest science to man because it speaks of the purpose of life, of why we are born and live in this world.

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Le dernier rêve de de Gaulle, la Chine !

Posté par ITgium le 10 décembre 2013

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De Gaulle

A jùn mǎ tale 故事 (François de la Chevalerie)

Quelque mois avant sa mort, le 9 novembre 1970, le Général de Gaulle préparait activement son voyage en Chine.

Parce qu’il avait été le premier chef d’Etat à reconnaître la Chine, en 1964, le Général avait le souhait de réaffirmer ce geste par une présence sur le sol chinois, ce qu’il n’avait pas accompli durant l’exercice de ses mandats présidentiels.

Sans doute voulait faire résonner le mot d’esprit qui lui prêté : “La Chine est un grand pays habité par des chinois.”

En vue de ce voyage, le général s’enquit des meilleurs lectures : « la comédie humaine » d’André Malraux ; « un Barbare en Asie » d’Henri Michaux et surtout les merveilleux récits du père jésuite Matteo Ricci que l’on appelle en Chine Lì Mǎdòu (利瑪竇) or Xītài (西泰) selon que l’on se trouve dans le Hebei ou le Hubai.

Il consulta encore le journal de Pierre Teilhard de Chardin, philosophe et paléontologue dans le désert de Gobi, avec une interrogation en filigrane.

Le rêve d'un hommeComment se fait-il que cet intellectuel de premier plan n’ait pas rejoint Londres en 1940 ?

Se peut-il que la Chine soit si absorbante ?

Parcourant les allées de la Boisserie, le Général cherche à éclaircir ce mystère.

Les hommes de la longue marche (Chángzhēng 长征) ne portaient-ils pas à cœur leur engagement comme le firent autant les français libres ? se demande-t-il.

L’engagement, n’est-ce pas le commencement de tout ?

Et c’est alors que naissent les premières strophes du discours qu’il entendait prononcer devant Mao Zedong (毛泽东), Zhōu Ēnlái (周恩来) et les pairs de Chine.

Se tenir droit entre ces hommes avant que la mort ne le chasse de ce monde, tel fût son dernier rêve.

Ce moment n’eut jamais lieu.

Quelques semaines plus tard, elle l’emporta élégamment, sans trop de souffrance.

Les pairs de ChineNul héros ne meurt en Chine !

Pour les chinois, nul héros ne meurt vraiment.

Par delà la mort (sǐ wáng), tout au long des siècles à venir, courant par delà les millénaires, il se maintient, le regard porté vers un avenir s’annonçant comme l’éternité.

La mort venue, Il prend sa place parmi les grands de Chine, des Kǒng Fūzǐ (孔夫子), des Lǎozǐ  (老子), très en verve.

Partout, dans chaque maison, les voilà se glissant dans les meubles.

S’accommodant à l’ombre, Ils écoutent l’homme de nos jours, s’amusent de son ignorance, une impossibilité à comprendre.

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Malraux, 1965

Nul silence mortifère dans les rangs.

Bien heureusement, chaque défunt porte la voix.

Plus que des saillies, des temps de paroles infinies, des fils déroulant de conseils et de jugements, jamais rompus par quelque clameur de rue.

A tout moment, à toutes heures, celle-ci ne comptant plus jamais, chacun s’exprime comme bon lui semble.

Tel qu’il fut, un grand homme, dài gāo lè (戴高乐) comme le nomme les chinois, le Général raconte la France, nullement sous des airs nostalgiques mais en célébrant plutôt une idée de l’existence humaine.

Confucius

Se peut-il que les nations existeront encore dans mille ans ? lui demande Sun Zhongshan (孫中山).

La France de Molière sera-t-elle celle de Dante et de Goethe ? Ou celle de Cheikh Anta Diop, de Senghor, d’Octavio Paz et de Bái Jūyì (白居易) ?

Ses hôtes l’écoutent, s’impatientent d’une réponse qui ne peut venir.

Celle-ci dépend de l’intelligence des hommes vivant présentement sur Terre.

Seront-ils à la hauteur des enjeux ?

Auront-ils la force de combattre encore et toujours mille difficultés, ce trouble de vivre si peu de temps ?

Peut être faudra-t-il leur apporter quelque aide ?

Au besoin, l’heureuse tablée leur insufflera des ondes bienveillantes, celles du Général se comptant parmi d’autres.

Vue de Chine, la France ne sera jamais orpheline !

Elle sera toujours guidée par un souffle délicatement suggéré par les héros de l’histoire, plus encore par le tout venant ayant vécu un jour sur Terre, venant de l’inconnu.

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Shanghai est-elle menacée d’effondrement ?

Posté par ITgium le 15 novembre 2013

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Shanghai Tower

De jùn mǎ 俊 马 (Francois de la Chevalerie) et Abraham Goldenberg

The complete document is available in English on request.

Silence dans les rangs !

Chaque fois que l’on pose la question de l’affaissement du sol (土地沉陷) de Shànghǎi (上海), les regards se glacent, des gestes de la main éludent aussitôt la question.

Dans son splendide envol, l’avenir de cette ville qui rassemble une richesse toujours croissante ne saurait souffrir la moindre critique.

Cependant le silence suggère bien davantage le trouble que l’acceptation d’un problème.

Le cas de México

Ayant longtemps vécu à México, ville de 20 millions d’habitants, j’apprécie les débats intenses et jamais clos sur les glissements de terrain du bassin endoréique du District Fédéral. Cependant ces échanges démocratiques ne sont pas sans conséquences.

“ A México, l’existence même de ce débat a fait perdre à la ville près de 100 milliards d’actifs depuis 1990 selon une évaluation basse ” se plaint un prometteur. A l’inverse, la municipalité de gauche s’en félicite : « La menace géologique tire le foncier vers bas, ce dernier se maintient à l’écart des spéculations ».

Aspect de l'effondrement

Aspect de l’effondrement

Fissures sur le sol de Shanghai

A Shanghai, il n’existe pas de débat sur la question. Quelques brèves tout au plus au ton retenu, de surcroît, au contenu contrôlé.

Toutefois, l’information s’est légèrement emballée avec la découverte à la mi-février 2012 d’une longue fissure dans une rue au pied de l’emblématique Shànghǎi zhōngxīn (上海中心, 632 mètres), en voie de construction alors, dépassant la Shànghǎi huánqiú jīnróng zhōngxīn (上海环球金融中心, 492,5 mètres, 2008) et la jīn mào dàshà (420,5 m, 1999), toutes trois situées dans le quartier de Pǔdōng Xīn Qū (浦东新).

La présence de ces tours légitime des inquiétudes quant à l’impact environnemental, notamment, en rapport avec l’affaissement des sols. Toutefois, les craquellements de surface sont banals sur des terrains constitués de remblais.

Land Subsidence à Shanghai

Land Subsidence à Shanghai

Rapports

Plusieurs études traitent de la problématique de l’affaissement du sol de Shanghai. Cependant, faute d’une étroite collaboration avec la société de géologie de Shanghai, aucune ne fait vraiment autorité.

Ainsi selon un rapport établi par l’Université du Colorado, le delta du Chángjiāng (长江/長江) serait doublement affecté par l’affaissement du sol et de la montée du niveau de la mer. Reposant sur l’analyse de photos prises par satellite, selon ce rapport, la région serait sérieusement menacée.

Pour rappel, le delta recouvre une surface totale de près de 38,500 sq mi pour une population évaluée à 100 millions d’habitants dont 80 millions établis en zone urbaine. Ainsi la problématique de Shanghai est inséparable de celle de la région. S’étendant sur une superficie de 6340 Km2, la municipalité autonome héberge 24 millions d’habitants.

Exemple d'effondrement

Exemple d’effondrement

Démenti officiel

Cette analyse est contestée par la Municipalité, notamment, par la Société de géologie de Shanghai.

Sans rejeter l’idée que le sol du Shanghai s’affaisse dans la zone deltaïque, elle récuse la perspective que la région soit dangereusement menacée.

La Société de géologie de Shanghai s’appuie sur des données obtenues à partir de 220 GPS et 37 systèmes de contrôle des sols. D’après cet organisme, cette méthode serait plus précise que des photos prises par satellite.

Dans ce cadre, un contrôle particulier est réalisé sur les tunnels du métro et de la localisation des futures lignes.

Autre exemple

Autre exemple

Cependant ces données ne font l’objet ni de débat contradictoire ni d’examens complémentaires. Très liée à la Municipalité, la Société de géologie ne peut délibérément rapporter des informations exactes car comme il a été précisé plus haut, les enjeux financiers sont trop importants.

Toutefois la société de géologie se fend d’un chiffre. Elle mesure le tassement du sol de Shanghai à hauteur de 7 millimètres par an. Elle préconise de ramener ce chiffre à 5 mm par an.

Tassement

Tassement

Une situation ancienne et connue

Selon les archives de la ville, le tassement de Shanghai est connu depuis longtemps. Construite à l’embouchure du fleuve huángpŭ jiāng sur un sol sédimentaire chahuté et boueux, cette situation est constatée dès 1921.

Depuis le début du siècle jusque dans les années 70, les nombreuses usines alors présentes dans le delta exploitaient à outrance la nappe, laissant à terme des poches d’air, contribuant mécaniquement à l’enfoncement des sols.

En presque cent ans, la ville aurait perdu entre 2 et 3 mètres de hauteur. Un indicateur en témoigne. Sur les bords du sūzhōu hé, la surface de l’eau est souvent au-dessus de celle des quais.

Jouant de prudence, les archives précisent que la situation serait sous contrôle depuis 1965.

Le poids des tours

Shanghai compte peu ou prou 1 000 tours de plus de 100 mètres. Garant d’une croissance sans limite, la construction de gratte ciels ne ralentit toujours pas.

Selon le Bureau de la planification de la ville de Shanghai, le tiers des affaissements dans le centre-ville serait provoqué par ces immeubles.

Tssement

Tssement

Le Bureau municipal de protection de l’environnement a confié à l’Institut de recherche des sciences environnementales de Shanghai une étude sur l’impact de la Shànghǎi huánqiú jīnróng zhōngxīn, construite en 2008. Toutefois, à l’exception d’un bref communiqué de presse, cette étude n’a jamais été rendue publique.

Néanmoins l’affirmation selon laquelle l’affaissement serait dû aux tours géantes est hasardeuse car celles-ci, arrimées à de solides piliers, reposent sur des couches géologiques profondes.

Dégâts

Degats

Pompage exacerbé de l’eau souterraine

Toutefois les mesures de la société de Géologie négligent l’invraisemblable pompage dans les réserves d’eau souterraines présente et à venir comme en témoigne, par exemple, la présence de 250 golfs dans l’aire de Shanghai.

A l’évidence, la forte pression démographique induit forcément un plus fort prélèvement de l’eau.

Avec les activités humaines allant se multipliant, la subsidence de l’écorce terrestre est devenue une réalité incontestable. En géologie, La subsidence est un affaissement lent de la lithosphère entraînant un dépôt progressif de sédiments sous une profondeur d’eau constante.

En Chine, la cause principale de subsidence est le pompage de l’eau des nappes ce qui réduit la porosité de roches. La subsidence est particulière significative en amont du Chángjiāng (5 mètres) principalement à cause de l’exploitation ancienne des aquifères souterrains.

Selon Zhang Weiran, professeur à Tóngjì Dàxué, le sol de Shanghai est une véritable éponge. Ce dernier a quantifié économiquement les conséquences du phénomène en s’appuyant, notamment, sur la récurrence des inondations.

L’enjeu de l’exploitation de l’eau souterraine

Selon la société de géologie de Shanghai, cette situation peut être freinée, notamment, par le contrôle de l’exploitation de l’eau souterraine, le réajustement des couches de nappes d’eau souterraine à exploiter, le développement du recyclage de l’eau souterraine, etc.

Typhon

Typhon

Sur le chemin des typhons (tái fēng)

Un fait est acquis. Selon un rythme à en débattre, Shanghai s’enfonce doucement dans la terre. Ville côtière située sur le chemin des typhons, quels seraient les conséquences d’un tel événement ? Plusieurs fois, des alertes au typhon ont eu lieu à Shanghai mais jamais la ville ne s’est trouvée dans l’œil du cyclone.

Toutefois, selon l’hypothèse où le niveau de la mer continuerait à s’élever au rythme actuel et dans l’hypothèse de la déferlante d’un typhon, les digues existantes à Shanghai sont notoirement insuffisantes.

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The Chinese women state of mind. You must read Eileen Chang and Jade Yu Shan short novels !

Posté par ITgium le 15 octobre 2013

A jùn mǎ 俊 马 tale 故事 (François de la Chevalerie)

During those Guangdong hottest days, I immersed myself in the reading of two Chinese female writers.

The Chinese women state of mind. You must read Eileen Chang and Jade Yu Shan short novels ! dans Chinese women love stories eileen-chang-01-256x300

Eileen Chang

Despite their sixty years gap, they share a common value of free speech, mostly of independence.

Both have tasted freedom, and anyone who tastes that fruit can never have enough of it. Physically close, they look very similar, the same slender face, kind of bold beauty that celebrates the power and grace of a Victorian model of femininity.

The older one is highly regarded as one the most famous Chinese writer, inspiring generations of readers. Her name, Eileen Chang (张爱玲), enlightens the most inner thoughts of a woman.

The younger one is still on her late twenties. Her name, Jade Yu Shan (玉 山), she is mostly unknown except in some Beijing movies circle and in Dongguan where she presently lives.

I divide my time between the two readings

I have to tell the truth. I am always embarrassed to comment women’s writing being so far away from them, at the other end of their world.

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Jade Yu Shan

Let me start with “Love in a Fallen City” (倾城之恋) written by Eileen. Getting drawn into the quagmire of the Second World War, running through the streets, fleeing the bombs in Hong Kong, even worse the conservatism of a tiresome bourgeois life of Shanghai, an unlikely couple in on the way.

She, a divorcee. Him, an outstanding womanizer.

This story might seem pretty straightforward but what makes the difference in the total uncertainty of their situation, their future.

Their emerging sharing life brings no hope, no future. It is only a matter of time before everything caves in. Despite all, love traces his way, exacerbated, unbreakable, mutually reinforcing both.

In a brilliant short novel “Why love a Chinese loser?” Jade Yu Shan gives the answer.

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Eileen Chang, portrayed by Chan Dung

In today china, the substance of a love affair is mainly a business arrangement, often a family business. Regardless his physical condition, a male making money holds great value and will be a way of a woman life before long. A male earning money is a definite reality and a sure investment for the future.

Quite the contrary, a romantic relationship does not last long.

Being romantic isn’t it bothersome and time-consuming ?

However, in her absorbing short novel, Jade Yu Shan undress this failed assumption.

An unfortunate guy, jobless, poorly fed, poorly clothed, living in a shack-settlement community, a man with no future will disrupt, I mean, definitely revolutionize the life of a well-to-do middle-class woman.

Fed up with her apparently conventional Guangzhou life, drinking beers on the Zhū Jiāng banks, dancing Colombian stylized salsa, chatting, gossiping, this typical Chinese second generation china prosperity female felt in her heart a rising uncontrollable force.

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Jade Yu Shan

One day, fleeing boredom and feelings of depression, with tears in her eyes, she started running towards the underworld.

At midnight, she meets the poor fellow in a narrow and dark street of the old Dongguan.

He didn’t know how to comfort her. Then, he said, wholeheartedly :

« Look, the sky is so full of stars that it would seem as if you could reach up and take a handful. Happy life is in Heaven !”

Then they joined hands to pray for the love they share, natural and uncontrollable.

What the poor fellow did isn’t that simple ?

He restores her confidence, her self-esteem, paving the way to a positive move to the future ?

During these readings I realized, among others, the need to clarify my concept of a woman that was basically, before those readings, weak, full of bias.

Thanks Eileen and Jade to help me to improve my knowledge about the chinese women’s state of mind.

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China’s pollution update facts

Posté par ITgium le 10 septembre 2013

China’s pollution update facts dans Pollution in China asia-smog-20130304-1-300x224

Day to day smog in Beijing

jùn mǎ 俊 马 (Francois de la Chevalerie) with Abraham Goldenberg and the pictures of Sà bīn (萨宾)

Extract of a more complete case study available upon request

Here’s some facts about the worsening suffocating air and traffic pollution quality in China describing and how it is affecting deeply the lives of the Chinese citizens.

EPIDEMIOLOGICAL STUDIES

Even if the subject of the pollution in China is widely discussed, there have been few epidemiological studies to validate such claims, but the scale of such reports highlights the growing fear of pollution.

The Chinese government has monitored exposure levels in many cities but has kept the data secret. For all of the damage done in 2010 from pollution, 2013 could be worse. The Chinese government, which for years was reluctant to release pollution data, now suggest that particulate pollution this year has been 30 percent higher than the same period in 2012.

According to international pollution norms, we must considered those figures (subject to confirmation) :

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Levels of suspended particles: (micrograms per cubic meter): Beijing (370); Shanghai (246); Chongqing (322); Taiyuan (568); Bangkok (200); Los Angeles (76); New York (59); Tokyo (55).

Levels of sulfur dioxide (micrograms per cubic meter): Beijing (94); Shanghai (53); Chongqing (338); Taiyuan (424); Bangkok (13); Los Angeles (8); New York (26); Tokyo (22).

Levels of particles of smoke in Asian cities (micrograms per cubic meter): Calcutta (400); Beijing (380); Jakarta (280); Hong Kong (120); Bangkok (100); Manila (95); Tokyo (50); New York (60).

Pollution season time The symptoms worsened in winter, when smog across northern China surged to record levels. Now he needs his sinuses cleared every night with saltwater piped through a machine’s tubes.

Increasing air pollution might be largely blamed as the principal death cause source.

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LAW ENFORCEMENT

On 2011, the Chinese Ministry of Environmental Protection (MEP) announced a 350 billion yuan (US$56 billion) plan to reduce air pollution during the 2011-2015 period.

To be fair to China, some of their pollution-control laws, and for that matter consumer-protection laws, go beyond our own. Enforcement is indeed often an issue.

The laws are there as well as the technology actually installed in many plants in China, but enforcement is sporadic and minimal, and many plants deliberately do not use the equipment they already have because it is cheaper to pay occasional fines and presumably the odd bribe or two. That leaves more for factory managers to skim off.

China’s failure to have a clean environment is partly a lack of political will, not just technology waiting to be invented. It’s a fair bet the Chinese people see the need to fix it, but their governments (especially local ones) are lagging. And polluters won’t clean up unless they’re told to.

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DIE FASTER IN CHINA THAN ELSEWHERE

DEATH TOLL ON THE RISE

Air pollution causes premature births, low-birth weight babies, and depresses lungs functioning in otherwise healthy people. Air pollution is also linked with a variety of respiratory aliments. Around some factories the asthma rate is 5 percent. Many people in Beijing and Shanghai get hacking coughs.

China’s air pollution problem — which contributed to 3.7 million deaths in the country in 2012 — has gotten sharply worse in 2013. And the threat isn’t contained to China.

Those people die prematurely each year in China because of air and water pollution, according to a 2012 World Bank report.

According to Chinese government statistics 430,000 (2012) die each year from ambient air pollution, mostly from heart disease and lung cancer. An additional 110,000 die from illnesses related to indoor pollution from poorly ventilated wood and coal stoves and toxic fumes from shoddy construction material.

The air pollution death figure is expected to rise to 550,000 in 2020.

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AIR POLLUTION IN CHINESE CITIES

China’s environmental protection ministry published a report in November 2012 that showed that about a third of 113 cities surveyed failed to meet national air standards last year. According to Chinese government sources, only a third of the 340 Chinese cities that are monitored meet China’s own pollution standards.

The Chinese government has calculated that if the air quality in 210 medium and large cities were to be improved from “polluted” to “good” levels 178,000 lives could be saved.

But today things are still as ugly as ever in Beijing.

Beijing experienced 2,589 deaths and a loss of US$328 million in 2012 because of PM2.5 pollution. Beijing’s smog is a noxious cocktail consisting mainly of heavy automobile exhausts, major coal-fired generators outside of the city and smaller ones located inside the city, as well as dust from construction sites. People sometimes joke that you can smell China’s GDP in the air

16 of the world’s 20 cities with the worst air are in China according to Time magazine.

Only 1% of the 560 million cities dwellers breath air considered safe by European Union standards according to NY Times.

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AIR POLLUTION IN THE COUNTRYSIDE – THE CHINA KILLING FIELDS

In rural areas, respiratory disease is the number one killer.

Air pollution is particularly bad in the rust belt areas of northeastern China. A study done by the World Health Organization (WHO) estimated that the amount of airborne suspended particulates in northern China are almost 20 times what WHO considers a safe level.

Space shuttle astronaut Jay Apt wrote in National Geographic, « many of the great coastal cites of China hide from our cameras under a blanket of smoke from soft-coal fires. » The northeast industrial town of Benxi is so polluted that it once disappeared from satellite photos. Its residents have the highest rate of lung disease in China.

Chinese farmers are almost four times more likely to die of liver cancer and twice as likely to die of stomach cancer than the global average, since most of the dirtiest factories are in rural China.  This has sparked the birth of “cancer villages” around factories.

DRAMATIC CONSEQUENCES

Fleeing the cities, go west !

A poll conducted by the Pew Research Center before the 2008 Olympics found that 74 percent of the Chinese interviewed said they were concerned about air pollution.

Levels of deadly pollutants up to 40 times the recommended expose limit in Beijing and other cities have struck fear into parents and led them to take steps that are radically altering the nature of urban life for their children.

Parents are confining sons and daughters to their homes, even if it means keeping them away from friends. Schools are canceling outdoor activities and field trips. Parents with means are choosing schools based on air-filtration systems, and some international schools have built gigantic, futuristic-looking domes over sports fields to ensure healthy breathing.

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Foreign population exodus

Beijing air pollution drives expatriate exodus.

No figures are available on how many people are planning to leave following three months of the worst air pollution on record in China’s capital.

“I’ve been here for six years and I’ve never seen anxiety levels the way they are now,” said Dr. Richard Saint Cyr, whose patients are half Chinese and half foreigners. “Even for me, I’ve never been as anxious as I am now. It has been extraordinarily bad.”

Some middle-and upper-class Chinese parents and expatriates have already begun leaving China, a trend that executives say could result in a huge loss of talent and experience. Foreign parents are also turning down prestigious jobs or negotiating for hardship pay from their employers, citing the pollution.

This year, 15 % of the German have left Beijing for this reason, 12 % of the French.

Political issue

Few developments have eroded trust in the Communist Party as quickly as the realization that the leaders have failed to rein in threats to children’s health and safety. There was national outrage in 2008 after more than 5,000 children were killed when their schools collapsed in an earthquake, and hundreds of thousands were sickened and six infants died in a tainted formula scandal.

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THE SO CALLED KILLING PARTICLES

Beijing-Tianjin-Hebei region suffered over 100 hazy days a year with PM2.5 concentration two to four times above World Health Organization guidelines.

Particles less than 2.5 micrometers in diameter are called « fine » particles. The most pernicious measure of urban air pollution — particulates 2.5 microns in diameter or less, or PM 2.5— are among the most hazardous because they easily can lodge deply lungs and enter the bloodstream.

Caused by dust or emissions from vehicles, coal combustion, factories and construction sites, the particles increases the risk of cardiovascular ailments, respiratory disease and lung cancer if people are chronically exposed to them. Sources of fine particles include all types of combustion, including power plants, motor vehicles and residential wood burning.

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Dessin de Sabine Cagicos

HOW TO PROTECT YOU ?

Wearing N95 masks will provide effective protection against PM2.5 air pollution but ensure you are wearing the mask correctly with a tight seal around the face. N95 masks can be purchased in pharmacies and can be used multiple times.

Last Comment from John Heinhurd

China is killing the environment and it’s people because of it. What gets me is that this is common sense !!! It’s all about power and money.

 

 

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Le chinois et le ciel.

Posté par ITgium le 4 septembre 2013

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tiān kōng

Les récits de jùn mǎ (俊 马 故事)

(François de la Chevalerie)

Le chinois est un habitant de l’espace (kòng 空) mais plus encore de la Terre (dì qiú 地球), une minuscule planète (xíng xīng 行星) où s’ébattent des êtres humains de nombreuses nationalités aux composantes variées noir, jaune ou blanche.

« Le monde des humains (rén huán 人寰) a mille senteurs et s’offrent mille chahuts », note Anxmandae de Leira.

Depuis cinq mille ans, le chinois vit benoitement sur une partie de celle ci (lù dì 陆地 ) qu’il a géographiquement et habilement nommée, pays du milieu (Zhōngguó  中國).

Il se conçoit comme le centre du monde.

Il se déploie sur son territoire (lǐng yù 领域) en protégeant ardemment son domaine (dì wèi 地位), son mode de vie

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yǔ zhòu

Il veille à son espace aérien territorial (lǐng kōng 领空). Il est encore plus sourcilleux concernant son espace maritime (hǎi yù 海域)           

La nuit, Il occupe son temps de libre (jù 距) en s’enquérant des fortunes de l’espace (kōng jiān 空间).

Il regarde l’univers avec anxiété grâce au télescope Hubble (Hā bó tài kōng wàng yuǎn jìng 哈勃太空望远镜). Ses craintes grandissant, il expédie dans l’atmosphère une fusée (shén zhōu 神舟九号) pour reconnaître de lointaine ondes.

Dans l’orbite de Dieu, Venus (jīn xīng 金星), dans l’œil d’un cyclone, Jupiter (Mù xīng 木星).

Le ciel est au centre de sa vie, de son histoire. Déjà sous la dynastie Zhou, les empereurs portaient le titre de Fils du Ciel (天子). L’empereur exerçait alors un pouvoir absolu sur  les affaires qui se déroulaient sous le Ciel (天下) où règne toute la vie (zhōng shēng 终生) , l’existence, (shēng huó 生活) où oeuvre l’homme chinois.

C’est ainsi que le chinois se sent parfois seul dans l’univers (yǔ zhòu 宇宙).

Seul, tout seul (jì mò 寂寞).

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Islam en Chine, une lecture particulière

Posté par ITgium le 2 septembre 2013

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Islam en Chine

Le récit de jùn mǎ (François de la Chevalerie) d’après l’histoire vécue de Mohamed Yassin Al-Abid

L’Islam serait-elle une belle affaire en Chine ?

C’est tout de même un comble que cette religion si chahutée de par le monde suggère ici de l’indifférence, telle une absence !

J’ai passé trois de ma vie à Tianjin, portant volontairement et fièrement ma foi sans jamais la dissimuler.

L’indifférence dans la tête, zhì zhī bù lǐ (置之不理) !

Pourtant pas une seule fois n’ai je été sommé de m’expliquer. Pas une seule fois ne suis-je parti à l’assaut contre quelques insidieux poncifs. Jamais de remarque lâchée incidemment ! Pas une seule fois n’ai je été amené à combattre l’hydre, les voix s’emmêlant !

Pendant trois ans, j’ai été condamné à un curieux silence, le sujet de l’islam ne s’offrant jamais au hasard des conversations.

- Mohamed, me suis-je dit, es tu bien l’homme que tu prétends être ?

Bien évidemment, je répondais favorablement m’en allant une fois par semaine à la qīngzhēn sì (清真寺)[1]  de Tianjin, tout imprégné de ma foi xìn yǎng 信仰.

Pas une seule fois n’ai je croisé un regard surpris ni à l’entrée ni à la sortie de l’édifice. En Chine, vous rentrez dans une mosquée comme dans un restaurant ou dans un abribus. Qui s’en inquiète ? Jamais personne ne vous guette. Pas un murmure à l’ombre. Vous vous faites autant remarquer qu’une légère brise passant par là.

Eprouvé par cette surprenante indifférence, j’ai forcé les traits en me présentant sans détour :

Mùhǎnmòdé mùsīlín[2], (穆罕默德 穆斯林)

Jamais personne n’a relevé l’assortiment de circonstance. Aucun trouble dans le regard.

J’ai fait alors front en osant davantage.

- Mùhǎnmòdé mùsīlín fǎ guó rén[3], lançai-je devant chaque nouvel interlocuteur.

- Français comme le général de Gaulle ! me répondait-on d’une voix souvent enthousiaste.

Je racontais alors mécaniquement l’histoire de l’homme du 18 juin. J’évoquais la libération de la Provence, les régiments d’Afrique, les combattants musulmans.

Solidaires de ces épreuves, certains évoquaient spontanément l’occupation japonaise, source de bien de malheurs. Cependant la plupart se murait dans un silence.

Je me présentais encore sous le nom de « Monsieur Ma (馬) » lequel nom de famille chinois témoigne d’un possible ancêtre musulman.

Silence dans les rangs.

Silence toujours, ce silence qui perdure et trouble mon besoin légitime d’émotion.

Je poursuivais ma quête, revêtant une armature de combat, une djellaba.

Cette fois, je relevais des sourires amusés. Etait-ce lié à ma foi durablement enracinée ou seulement l’effet d’une tenue jugée originale. Je m’avouais vaincu reconnaissant qu’il n’y a pas de malice à rire d’une d’étoffe courant jusqu’aux pieds.

C’est alors qu’un ami m’a sermonné.

- Oublie ton cas ! Ne joue pas dans l’insignifiance ! Pense plutôt aux Huis, aux Ouïghours, les minorités musulmanes en chine. Sont elles seulement bien traitées ?

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Huis en Chine

Pour le savoir, je me suis rendu dans un restaurant halal qīngzhēn cài (清真菜) ou autrement dit « la nourriture de pure vérité », une fois chez les Ouïghours (维吾尔/維吾爾), une autre chez les Hui (回族). M’adressant à des serveuses médusées, je fis état de mon socle. Elles se consultèrent du regard cherchant à comprendre ce que je voulais bien dire.

- Vous souffrez de l’omnipotence des Han. Moi, le musulman étranger, je vous suis solidaire, m’exclamai-je avec allant. 

Bâillement agacé chez les serveuses. Décidément, je les ennuyais. Trompant ma déception, j’ai pris une bière comme chasser l’intrus, une lézarde dans ma foi.

Incapable de faire sauter cette indifférence, je poursuivais ma vie mollement jusqu’au jour où j’assistais en ma qualité d’ingénieur d’une multinationale à une conférence de promotion d’une zone de développement à Ürümqi (乌鲁木齐), capitale de  la province du Xīnjiāng, à l’ouest de la chine.

Commentant les révoltes chroniques des Ouïghours, le Président de séance, un Han d’origine, s’exprime :

- Il leur arrive parfois de parler trop fort. Pour les calmer, on leur donne des moutons.

Eclat rire dans la salle. Le discours achevé, par petits groupes des chinois s’en amusent encore. L’un d’eux commente :

- Que n’ont-ils pas assez de leurs femmes ? Certaines sont blanches comme les russes ou les américaines. Ne sont-ils pas des chanceux ?

- C’est cela leur problème, ajoute un autre. Trop belles pour eux, leurs femmes les épuisent et, du coup, ils se répandent !

Plutôt que du racisme, un discours de machos.

Dans les entrelacs, de l’indifférence ! Et puis, enfin, mater une révolte en offrant des moutons plutôt que des balles, n’est-ce pas heureux ?

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Mademoiselle Li

Mademoiselle Li

Las, je finis par ne plus me guetter moi même comme je l’avais fait ces dernières années.

Je me suis mis à couver du regard une silhouette lumineuse originaire du Henan, Mademoiselle Li. Sourire doux, rire généreux, elle respirait ce merveilleux goût à la vie auquel tout homme aspire.

Je l’ai invitée à prendre un verre, puis un repas, d’autres encore. A chaque fois je faisais mon show, jouant l’épate, évoquant ma religion, ma culture. Absence de réaction de sa part. Elle s’inquiétait plutôt pour mon logement qu’elle jugeait mal situé.

Au fil du temps, cessant mon manège, je me laissais envahir par un sentiment qui m’était jusque là totalement étranger, l’amour envers une femme. Je ne me souviens plus avoir fréquenté la mosquée de Tianjin pendant plusieurs semaines, j’étais alors tout autre chose, une âme heureuse dans un ciel étoilé.

Comme, Mademoiselle Li et moi, nous nous aimions infiniment, nous avons décidé de nous marier.

Ce fut une belle fête, près de 500 personnes.

Beaucoup de rire, de joie. L’on s’amusait d’un rien, d’un sourire, d’une chanson. Je buvais comme un troupier des breuvages interdits, déclamant à la pelle des wán xiào (玩笑)[4].

La fête achevée, rendue dans une chambre d’hôtel spacieuse, au pied d’un lit inondé de fleurs, Mademoiselle Li s’est tournée vers moi et m’a demandé :

- Penses tu avoir une seconde épouse ?

 

 


[1] Mosquée autrement nommée « Temple de pure vérité ».

[2] Mohamed musulman

[3] Français

[4] Blagues

 

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Est-il de bonne stratégie de se lancer dans une guerre commerciale avec la Chine ?

Posté par ITgium le 28 juin 2013

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Les mots, la guerre

De jùn mǎ 俊 马 Francois de la Chevalerie et Libin Liu Legrix

Telle la satisfaction des mauvais élèves s’octroyant un bon point, certains se sont félicités de la décision de la commission européenne de taxation sur les panneaux solaires chinois sous prétexte de dumping.

S’il s’agit comme l’explique Bruxelles de sanctionner des entreprises recevant des subventions, il faudra alors éclaircir singulièrement les rangs des entreprises exportatrices de chaque côté de l’hémisphère. Rares sont, par exemple, les sociétés françaises qui ne bénéficient pas d’aides directes ou indirectes pour leurs activités de recherche ou la conquête de marchés extérieurs. Un dédale ingénieux qui mis à nu souligne que les vrais prix ne le sont jamais totalement, plutôt un équilibre. A ce compte là, entière légitimité est donnée à Pékin de s’attaquer à toute filière, celle du vin ou autre, chaque fois que celle-ci serait supposée bénéficier d’argent public.

20050826-china-russia-300x204 dans La guerre commerciale entre l'Europe et la Chine

Chinese naval forces

S’il s’agit de contester la déferlante de produits chinois, il faudra alors acclimater l’idée auprès des consommateurs européens de prix revus à la hausse. Glisse alors l’hypocrisie. A ce jour, aucun responsable politique ne plaide pour une réduction du pouvoir d’achat au motif entendu de l’intérêt national. Aucun ne conteste encore la nécessité de réaliser des économies d’énergie fussent-elles issues de panneaux solaires au prix jugé délictueux.

De surcroît, s‘attaquer à un pays en particulier est d’une efficacité de courte durée. Aujourd’hui, les produits à bas prix proviennent majoritairement de la Chine. Demain d’autres pays asiatiques. Dans un avenir plus lointain, de l’Afrique. Faudra-t-il porter le fer contre tous les pays émergents ? Faut-il in fine replonger dans les méandres de l’histoire, chacun haussant le ton ?

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Les panneaux solaires

Si d’aventure cette orientation se précisait, elle ignorerait une heureuse réalité : s’enrichissant, la Chine se normalise. Le relèvement continu des salaires, la frénésie de consommation, la marche vers une société des loisirs et l’exigence croissante d’un environnement plus sain présagent l’apparition d’une économie indifférenciée. Chaque jour davantage, l’homme chinois se meut en un consommateur vigilant sous l’œil disert des réseaux sociaux où des millions d’internautes agissent en meute contre les industriels peu scrupuleux, les édiles corrompus, les mensonges. Plaquant au sol les arrangements en sous main et les combines locales, ils annoncent l’émergence d’un Etat de Droit. Du coup, des produits à la qualité douteuse comme autant des denrées au contenu chimique aléatoire suscite la méfiance. A contrario, une marque irréprochable suggère la confiance. L’emportera alors le meilleur capable d’offrir un bien durable autour d’un service irréprochable.

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Money battle

Dès lors, les obstacles rencontrés en Chine par les sociétés occidentales s’affaiblissent si toutefois ne surgit pas le spectre d’une guerre commerciale. Dangereuse, celle ci évite de repenser l’industrie européenne. Sauf à la faire exister avec des prix atrophiés dans des enclos protégés, l’avenir repose sur la naissance d’entreprises conjointes euro-chinoises, notamment, dans les domaines de l’environnement et des énergies renouvelables. Au lieu de concocter chacun dans son coin des unités de production puis de batailler la rage au cœur, mieux vaut se rassembler. In fine, plutôt que de s’enliser dans des comptes d’apothicaire, n’eut-il pas mieux valu de faire naitre entre européens et chinois une entreprise commune fabriquant des panneaux solaires et ce dans l’intérêt bien compris de tous, des pays, des clients ?

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A Sylvie Lin Jing tale, How does a chinese mother in law spoil the child of a mixed marriage ?

Posté par ITgium le 26 juin 2013

A Sylvie Lin Jing tale, How does a chinese mother in law spoil the child of a mixed marriage ? dans A Sylvie Lin Jing tale, How does a chinese mother in law spoil the child of a mixed marriage ? interracial-7-212x300

Mixed marriage

A Randy Flagg tale

I don’t understand how Chinese married couples can deal with their in laws. I mean, from what I see, one’s own parents are hard enough to deal with.

To deal with another set of parents seems like you are just asking for trouble.

I‘ve heard stories of Chinese wives who move in with their husband’s mother in law and become almost like automatons, bowing to the every whim, and every wish of the mother in law.

That’s why in America we make it a point to limit in law visits to only once every 6 to 12 months on average. The point of getting married for people like me is to start a family of one’s own, not to extend it.

It is a separate entity unto itself; although it does recognize in laws and grandparents, however, in the long run they have little input on decision making. I agreed to marry my wife because I loved her, but I didn’t agree to marry her parents.

Let me give you an example. Here’s my situation.

My wife is 5 and half months pregnant and we have moved to a nice home in Pudong. She works fulltime at a fortune top ten company.

This equals lots of stress. We have both decided that I will stay at home, write, and take care of the baby. It is pivotal that I establish my responsibility and reliability to take care of her and the child.

My wife decided to call her mother to help her with moving. In American culture this is not uncommon. But I think most American families as a whole, understand that if the wife’s in laws come to help, they are there to assist and not to take over; doing so undermines the husband’s role.

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Sylvie Lin Jing Mom

Yesterday I spent 12 hours unpacking and distributing the contents of over 60 boxes while they went to the hospital, and to visit friends. By the time they returned, the new apartment was pristine.

I was exhausted. I had polished every piece of furniture, set up the two home theaters, unpacked the clothes, and found places for the boxes.

I went out and bought plants and rugs for the rooms and placed them accordingly, cleaned the bathrooms, made up the beds.

I respectfully left a big job for her mother to do, and that was to clean and wax the floors and to set up the kitchen. When I was finished it looked like a modern day western apartment.

 

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Mixed baby

By the end of the next day everything that I did had become undone; making the last 12 hours that I spent insignificant. They took everything out and reordered everything. My mother in law was complaining all the way through. My job as an house husband had failed.

To my wife, her mother’s word is God. To her mother, for me to do this job was unfathomable. I don’t hate my mother in law; in fact, I admire her, and I aspire to follow in some of her attributes. She’s great in spurts. But in American culture lines are drawn, and I think that the difference is that in Chinese culture there are no lines.

My mother in law has imposed that she will come in October when the baby is due. She wants to stay for 5 months. In my culture this is unheard of, that is unless the father has run off, of which I haven’t done.

I have extensive experience in taking care of children, even more than my wife. When the baby is born I am quite sure that once again I will be made redundant.

In American culture it is quite uncommon for the mother in law to stay for 5, 4, or even one month. My wife is convinced that she will be too weak to take care of herself and the child. She is convinced that she will need her mother. I believe that her mother will only get in the way. I understand a Chinese mother’s sense to be needed.

But in an American’s view. Five months is overbearing.

My wife and I often go to visit her Chinese friends who have recently given birth. I always see the in laws lingering about in the apartment. It reminds me of that phrase… ‘Too many cooks in the kitchen spoil the broth’. I have one. Too many parents in the house spoil the child.

 

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Agressions contre les chinois en France

Posté par ITgium le 16 juin 2013

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Picasso

Les récits de jùn mǎ 俊 马

(François de la Chevalerie)

En Gironde, le 14 juin 2013, six étudiants chinois ont été agressés dans la nuit de vendredi à samedi.

Longtemps ces derniers avaient rêvé à la France.

Ils avaient hâte de s’y rendre à la rencontre de son histoire, de sa culture, de ses habitants, soucieux d’apprendre.

Avec le projet de poursuivre des études d’œnologie, ils avaient minutieusement préparé leur voyage, prenant tous les renseignements nécessaires, toutes informations utiles.

Fort du souhait de mieux comprendre ce métier, ils comptaient ensuite revenir en Chine afin de travailler dans la filière du vin en vantant les grands crus français, le goût français.

Bien avant le départ, ils s’étaient lancés à la conquête de la langue française, apprenant mot après mot, déchiffrant peu à peu des phrases.

Après avoir bataillé pour obtenir les visas nécessaires et réuni l’argent pour couvrir leur frais de scolarité, ils se rendaient enfin en France

Depuis deux mois, Ils résidaient en Gironde, prenant doucement racine dans un pays qu’ils aimaient.

Le 14 juin, ils ont été agressés au seul prétexte de leur origine chinoise.

Des individus de faible composition mentale s’en sont pris à eux avec une rare violence directement dans leur logement. La rixe a entraîné l’hospitalisation d’une jeune femme de 24 ans, sérieusement blessée au visage par le jet d’une bouteille de champagne. Selon certaines sources, il pourrait s’agir de la fille d’une personnalité politique chinoise.

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Racisme anti chinois paris

Le Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a condamné « avec une grande sévérité cet acte xénophobe, dont les auteurs devront répondre devant la justice ».

Violence récurrente contre les chinois en France

Cette agression faite suite a des nombreuses violences à l’égard des ressortissants chinois principalement à Paris, ville à la sécurité chancelante.

Comme ils le font en Chine (où l’insécurité est rare), ils s’aventurent dans les rues de la capitale sans précaution.

Rares sont ceux qui ont pas l’œil aux aguets, la méfiance au bout du regard.

Trop heureux de se trouver en France, ils ne laissent pas envahir par le soupçon.

Du coup, ils sont nombreux à se fait dépouiller, à se faire dérober à l’arraché sacs, portables et autres effets.

Glisse alors un sentiment de tristesse dans leur âme et une question :

Quel est donc ce pays où il ne fait si bon vivre ?

Molle réaction de la Mairie de Paris

La Mairie de Paris réagit mollement à cette situation, laissant apparaître un certain embarras du fait que les responsables de nombre de ces agressions seraient des jeunes des cités, certains logés dans le parc HLM de la capitale. Cette même gêne existe chez les associations anti racistes lesquelles ne marquent aucun d’empressement à défendre les chinois.

Ces agressions se sont amplifiées avec l’arrivée de Roms en provenance de Roumanie et Bulgarie. Là encore, existe une difficulté à parler franchement de cette situation comme autant à trouver une réponse drastique.

Dommages collatéraux

Ces agressions sont dommageables pour l’essor des relations entre la France et la Chine. Déjà que le président français a joué de négligence en se rendant seulement 37 heures en chine, ne voilà-t-il pas que faute d’une réelle sécurisation de la voie publique en France, les chinois pourraient désormais éviter notre pays, marquant aussi dans la foulée une réticence a soutenir des marques françaises, des entreprises françaises.

Sur le même sujet :

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Agressions contre les chinois à Rome

Le racisme anti chinois en France (3 juillet 2011)

François de la Chevalerie et Jing-Chao Zhao-Emonet

Comme les autres asiatiques, les chinois répugnent à descendre dans l’arène. Discrets, profil bas, ils font rarement entendre leurs voix. De surcroît, ils protestent peu contre les discours ambiants hostiles à la Chine.

Quand ils s’affirment, ils agissent doucement, à mots comptés. Ils rapportent alors leur opinion sans chercher nécessairement à réajuster celle de l’autre. Nullement n’ont-ils à souhait d’en découdre. Nullement s’emportent-ils gratuitement. Aucun mot en trop, de mot inutile.

Depuis plusieurs années, à Paris, le chinois est la cible désignée des voleurs dont beaucoup opèrent avec une rare violence. Supposé nanti en argent liquide, il serait un morceau de choix. Le chinois, l’argent. Donc une race et son prétendu attribut.

L’année dernière, les chinois s’étaient émus de cette situation, exigeant plus sécurité. Une année s’est écoulée sans progrès, culminant avec la mise en coma de l’un des leurs.

Déçus par l’absence de réponse des pouvoirs publics, ils ont repris le chemin de la rue en se drapant de l’étendard français et en scandant les principes de la République. Ils s’y sont prêtés courageusement en prenant le risque de s’attirer les foudres de l’Ambassade de Chine.

Fort active, celle-ci ne goute guère aux manifestations publiques de ses membres. Qu’importe ! Les chinois de Paris ont fait confiance à la liberté de s’exprimer qu’ils ont acquise en France. Sans déraper.

Nullement n’ont-il placé ce rendez vous sous l’angle d’une confrontation communautaire alors que leurs agresseurs n’en font pas mystère. Nullement n’ont-ils blâmé la France.

Pourtant, lors de ce défilé, ils étaient bien seuls. Entre eux presque uniquement. De-ci delà, des amis, quelques conjoints. Peu de solidarité comme si cette cause ne pouvait suggérer l’émotion. 

Aucune association anti raciste, aucune figure politique ne s’était jointe. Le peu d’enthousiasme à les soutenir ne suggère-t-il pas l’existence de discours ambivalents ?

D’associations antiracistes justifiant ainsi leur existence mais indisponible dès lors que le fait rapporté pourrait gêner aux entournures une autre communauté, celle-là plus turbulente sur la place publique. Est-il possible de tolérer pour les uns ce que l’on envisage pas pour les autres ?

De politiciens se donnant bonne conscience, tantôt se voilant la face, tantôt agissant, comme pour mieux s’exonérer de l’obligation de s’investir réellement sur le sujet, indistinctement de la race, loin des convenances.

De politiciens encore qui sous prétexte de lutte contre la mondialisation accable la Chine de tous les maux alors que ce pays fut-il important participe comme d’autres à la relève de l’Occident : l’Inde, le Brésil, le Vietnam, les pays du golfe, l’Afrique du Sud et beaucoup d’autres. Bien plus que la moitié de l’humanité !

Quel est donc cet étrange dessein consistant à faire du chinois l’unique bouc émissaire ? Ceux là mêmes qui s’y emploient, n’ont-il pas en mémoire d’affreux souvenirs ? Ceux là mêmes ne sont-ils pas devenus les meilleurs alliés de voyous racistes qui sévissent, le plus souvent impunis ?

D’un politicien enfin qui s’étourdissant dans des formules vante un axe black blanc beur contre les chinois.

De ce drôle d’artifice à géométrie variable, il se pourrait bien que l’anti-racisme souffre d’un manque d’harmonie en France.

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Violence contre les chinois aux Etats Unis

Les chinois, bouc émissaires de l’humanité ?

Les récits de jùn mǎ 俊 马 (François de la Chevalerie)

Le venin se répand.

Il se nourrit d’une mondialisation échevelée comme d’une actualité confuse.

Il n’est pas à son premier coup d’essai.

Dans les années 30, le péril jaune avait le visage d’un japonais. Aujourd’hui, il serait chinois. Que ne fait donc pas ce dernier pour cristalliser les peurs ?

En France, les canons communs du racisme n’offrant guère de prise, que leur reprocher ?

Une délinquance très faible ?

Une natalité dans la moyenne ?

Aucune revendication particulière ?

A l’inverse, l’on observe une intégration économique réussie, un chômage ridiculement bas.

De surcroît, ils ne doivent rien à personne, peu aux bienfaits de la République !

Qui plus est, ils sont discrets. Rien, absolument rien ne saurait suggérer la critique.

Comment alors vilipender son prochain ?

Tout simplement en transformant ses qualités en défaut !

Leur retenue devient suspecte, leur goût forcené au travail comparé à de l’aliénation.

Leur intégration ? Mais ils ne travaillent qu’entre eux !

Leur faible natalité ?

Ils sont si nombreux !

 La croissance exceptionnelle de la Chine ? Un danger !

Donc, désormais, pointés du doigt !

A Paris, des slogans hostiles résonnent sous prétexte qu’ils rachètent à tour de bras les baux commerciaux.

Dans les universités américaines, naguère les étudiants chinois soulevaient l’admiration.

L’on fustige maintenant des promotions comptant jusqu’à 40 % des leurs.

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Chinese store

Au Mexique, dans les villes frontalières des Etats-Unis, les chinois sont affublés de l’épithète de « malditos chinos ». L’on prétend qu’il serait à l’origine de la fermeture de 40 % de l’industrie locale de la sous-traitance.

Au Maroc ou en Tunisie, la rage s’installe depuis que de nombreuses usines du textile sont à l’arrêt.

En Algérie, l’on moque ces ouvriers du bâtiment payés hébergés dans des navires de fortunes ! En Italie, les industriels de la chaussure sont à cran.

A Dakar, l’on s’émeut de voir l’artisanat ancestral fabriqué dans le Guandong.

A Yaoundé ou Harare, l’on s’étonne de les voir envahir les étals. La charge s’emballe, s’abreuve de raccourcis. Telle usine fermée, c’est leur faute ! Telle perte d’emploi, toujours eux ! Complaisants, les politiques s’en mêlent.

L’augmentation du prix des matières premières et l’invasion des produits chinois sont autant d’occasion de discours démagogiques.

Profitant du climat général, des universitaires japonais lâchent une incidente : le Japon n’a pas à faire amende honorable pour son comportement pendant la guerre ! L’injure ne suffisant plus, ces dernières années en Indonésie, la chasse aux chinois a souvent été sonnée. Tout s’embrase, tout s’emmêle, de Mexico à Rome, de Casablanca aux campus californiens en passant par Djakarta, le bouc émissaire s’appelle désormais M. Li ou M. Wang.

Comment reprocher à un pays naguère famélique de s’en sortir ? Comment critiquer la volonté des chinois  de s’épanouir aux quatre coins de la planète ?

Ce peuple à l’histoire par cinq fois millénaire prend une revanche sur l’histoire. Il s’y accomplit avec une énergie dont beaucoup de pays gagnerait à s’inspirer.

S’il faut pointer du doigt l’absence de liberté ou l’état de l’environnement en Chine rien ne permet de fustiger la l’augmentation du niveau de vie de leur population, leur dynamisme. Plutôt que de crier au loup en se gavant de slogans, cherchons à mieux les connaître. Comme s’y sont employées les années croisées France Chine, il faut créer du lien, des échanges, s’écouter, comprendre, ne pas voir peur.

 

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Location à Pékin

Posté par ITgium le 11 juin 2013

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Pékin

Le récit de jùn mǎ 俊 马 故事 

(François de la Chevalerie)

D’après les histoires de Christina Trabadello, originaire de Tampico au Mexique, John Anderson, natif de Perth en Australie et d’Augustinus Baumgartner habitant de Bonn en Allemagne.

Dangereuse destination

Si vous voulez vivre à Pékin, compte tenu de l’effrayante chape de pollution occupant son ciel et de la prolifération de particules délétères, il faut d’abord faire un décompte des jours vous restant à vivre.

Si d’aventure vous vous souhaitez une vie longue pour atteindre sans encombre la centaine, dans ce cas, il faudra choisir une autre destination, loin, le plus loin possible de ce que d’aucuns nomment l’enfer.

Si donc vous vous décidez pour des raisons professionnelles à résider à Pékin, alors il faudra admettre que chaque jour passé dans cette ville en retranchera plusieurs dans votre vie.

Si votre séjour en Chine est motivé pour une merveilleuse rencontre, préférez un tout autre lieu d’accueil pour nourrir votre amour.

Retenez l’adage : Trois ans passés à Pékin, trois ans de moins à vivre sur Terre.

Durant votre séjour, vous inonderez votre corps de métaux lourds, d’un amalgame invraisemblable de particules.

Toutefois, selon l’endroit où vous logerez, la dose sera différente.

D’où l’importance de bien le choisir.

Des ficelles pour vous arnaquer, des ficelles pour survivre

L’Agence immobilière

La première impression est curieuse.

Dans une salle plutôt étroite, une cinquantaine tête s’ébattent derrière des écrans. Complets et tailleurs, une certaine élégance. Aussitôt, des hommes sont dangereusement efféminés s’agglutinent autour de vous comme des abeilles, lâchant dans la mêlée des sourires narquois.

Ils le sont dans toute sa substance.

Ils s’amusent déjà à l’idée que vous allez tomber dans un piège.

Leur choix n’est pas le vôtre

D’emblée, ils vous proposent toutes sortes de bâtiment en tenant mollement compte de vos souhaits. Et pour cause, pour chaque produit placé, le vendeur reçoit une commission de son agence mais une autre bien plus reluisante du propriétaire laquelle est généralement négociée à l’insu de son employeur.

Dès lors, il vous entrainera là où sa marge est la plus confortable.

Bon sens : Demandez le point de vue du plus grand nombre de personne dans l’Agence de manière à les mettre en concurrence. Mais le mieux, le plus adroit, le plus dans les usages est de verser 1000 yuans à un vendeur aguerri en lui proposant deux fois plus si vous êtes faites affaire, vous y gagnerez alors.

L’emplacement du bâtiment

Finalement, vous vous décidez de visiter un appartement.

Les chinois ont une appréciation différente des occidentaux.

Ils ne se montrent pas très regardants sur l’environnement de l’immeuble.

Bon sens : Comme la plupart des édifices à Pékin se trouvent en bordure du ring (périphérique) ou dans des zones bruyantes, prenez toute précaution utile en vous faisant décrire par le menu le quartier.

Le bâtiment

Sur ce point sauf exception, tous les bâtiments sont laids à Pékin. Il faudra vous y faire en vous bandant le plus souvent les yeux.

Les matériaux du bâti

Avant de visiter votre appartement, vous ferez le tour de l’immeuble en vous rendant dans la cave et les escaliers de service.

Votre objectif (indispensable) est de repérer les matériaux dangereux qui pourraient vous conduire encore plus vite vers une mort certaine.

Par exemple, en Chine, de très nombreux bâtiments sont imbibés d’amiante pour une raison évidente : l’amiante amphibole est toujours autorisé en Chine. 450 000 tonnes sont produites chaque année.

Excellent pare feu, les fibres d’amiante sont extrêmement cancérigènes. Vous prendrez toute votre attention à regarder les tuyauteries. 40 % des immeubles de Pékin hébergent de l’amiante.

Pour le reste, les tuyauteries en plomb et autres ingrédients, vous chercherez à vous en accommoder sinon mieux vaut dormir dans la rue.

Prenez aussi une extrême attention à regarder les équipements anti incendie. Comme dans la plupart du temps, vous trouverez un logement au vingtième étage d’un immeuble, il faut vérifier si vous avez des chances de survivre dans l’éventualité d’un incendie.

A Shanghai, en 2011, un immeuble fort bien situé a brulé.

Bilan : 60 morts. Raison : L’immeuble ne comportait aucun système anti-incendie !

Bon sens : Vérifier tous ces éléments avec sérieux et détermination, il en va un peu de votre vie.

L’appartement

Vous y êtes donc !

Très rarement ou jamais, c’est le coup de foudre.

Plutôt une impression de désolation qui vous submergera longtemps. Le bon goût est rarement de mise ; le charme, une donnée inconnue.

Si l’appartement est meublé, vous risquez l’évanouissement. Les meubles sont d’une laideur à faire frémir. Mieux vaut l’achat à moindre coût de quelques meubles, plus doux du regard.

Passez votre tête sous les bidets, dessous règne généralement le plus sombre de bordels, lieu de fréquentation assidu des cafards, annonciateur de fuites.

Vérifiez encore les prises électriques, les jonctions avec les salles d’eau. Nullement souhaitez vous mourir comme Claude Francois.

Bon sens : Prenez un appartement libre de meubles, repeigner le avec des couleurs chaudes faisant écho au Mexique ou à l’Italie, vous serez alors bien plus heureux et le coût de ces travaux est insignifiant.

Contrat de location

Le contrat de location est un document étrange, tellement étrange que pratiquement aucun différend entre locataire et propriétaire ne vient au prétoire.

C’est donc dire qu’en dehors du montant et des quatre mois à verser immédiatement, il ne dit rien.

Cependant, regardez de près la ligne, « en cas de dommage ».

Pour une simple éraflure sur un fauteuil vous risquez de le payer en totalité.

Vous payerez donc en totalité un meuble horriblement laid qui vous a embué la vue durant tout votre séjour.

Le propriétaire (fáng dōng 房东)

Il vous importe à tout prix de savoir quel est le propriétaire le vrai de vrai. Faites vous répétez au moins cinq fois son nom et cherchez à le rencontrer de visu et à savoir ce qu’il fait.

Selon que le propriétaire est Pékinois ou sorti tout droit d’une misérable campagne, la donne sera différente.

Le propriétaire d’extraction Pékinois est sensible à sa réputation. Il vous traitera avec amabilité toutes les fois qu’il ne se décide pas à vouloir vendre son bien ou à augmenter le loyer.

Le propriétaire issu de province est un souci pour vous.

Il faut avoir à l’esprit que Pékin est la ville d’accueil par excellence des riches chinois issus des provinces bien davantage que Shanghai ou Guangzhou. Au delà de leur talent à faire de l’argent, ils sont généralement d’une irrésistible plouquerie, grand amateurs de KTV et de baijiu (白酒).

Comme 7 % des appartements appartiennent à Pékin des gérants de mines de charbon, il ne faudra attendre de sa part aucune écoute face à vos problèmes domestiques surtout si ce dernier est originaire du Shanxi, du Shaanxi ou du Henan.

Vous pouvez l’appeler cent fois pour un bidet en fuite, il ne vous répondra tout simplement pas.

Dehors du jour au lendemain.

Comme aujourd’hui la situation du marché immobilier chancelle en Chine, le propriétaire peut être tenté de revendre sine die son bien.

Vous vous verrez alors opposer un message liminaire de libération des lieux du jour au lendemain et ce sans reprise possible des travaux que vous avez pu entreprendre. Donc n’investissez jamais des mille et des cents dans l’appartement.

Inutile alors de pleurer surtout si vous parlez misérablement chinois.

Inutile de téléphoner à votre propriétaire si ce dernier vit dans le Shanxi.

Renouvellement du contrat de location

C’est a ce moment là que beaucoup d’Occidentaux se rendent compte que la chine, c’est l’enfer du capitalisme totalement débridé, un état d’absolu non droit.

Vous pouvez vous voir opposer des augmentations sans aucun rapport avec l’inflation. Parfois de 30 a 40 %.

Comment faire pour tenir tête à votre propriétaire ?

Bon sens :

Dès votre arrivée, vous allez à la rencontre du commissaire de police ( jǐng chá 警察 ) et du secrétaire général du district du parti.

Vous devenez aussitôt copain.

Vous leur dites que vous adorez le baojio, le huangjiu et les chansons de Dèng Lìjūn (邓丽君).

Vous les invitez à diner chez vous nullement avec l’intention de les corrompre mais de vous protéger.

Comme vous savez que votre propriétaire leur est redevable pour ses autorisations, dans l’éventualité où ce dernier chercherait à vous embêter, vous pouvez faire état de vos relations surtout si celui ci est propriétaire d’une mine à charbon dans le Shaanxi où généralement il ne respecte rien.

Si d’aventure, vous n’entreprenez pas des actions de séduction auprès des autorités locales, c’est votre propriétaire qui s’en accomplira. Dans ce cas, mieux vaut déguerpir aussitôt.

Si vos relations avec propriétaire s’enveniment et qu’il n’est pas très net, n’hésitez pas  communiquer l’information sur Weibo. Les internautes se feront un régal de le sermonner.

Une suggestion

Il serait bien un jour qu’une base donnée sérieuse sur les propriétaires Pékinois et leurs antécédents puisse être établie.

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Se marier avec un riche chinois ?

Posté par ITgium le 5 juin 2013

Se marier avec un riche chinois ?  dans Les riches chinois ? china_polo_noveau_riche_003-300x200

Riche chinois

Le récit de jùn mǎ

Alors que les économies européennes offrent toujours des perspectives sombres, le riche chinois ne serait-il pas le dernier rempart d’une misère annoncée pour des femmes occidentales ambitionnant une vie confortable ?

Problème : l’homme chinois n’a jamais été dans leur ligne de mire.

Image dégradée

Raillé, moqué pour ses tenues loufoques, ses pantalons trop larges, son goût introuvable.

Plutôt rebutant avec sa tête d’ahurie, une élégance pas toujours affirmée, d’étranges manières, ses légendaires rots.

Valsent souvent dans la bouche des femmes des remarques indécentes telle une méconnaissance de l’autre, de l’ignorance.

Malgré l’extraordinaire développement de la Chine, rien n’a été fait pour corriger le tir, rehausser l’image de l’homme chinois.

Nullement sur la devanture des revues de mode, posant rarement dans les gazettes glamour, il est comme absent du monde.

Résultat, au Consulat de France de Shanghai, on s’amuse d’un étrange décompte.

richpeople-300x300 dans Les riches chinois ?

Aventure

Sur près de 400 mariages mixtes célébrés peu ou prou chaque année, 96 % concerne une femme chinoise et un homme français.

Dans l’autre sens, ils ne sont que 4 % à convoler, souvent des intellectuels se mariant sur le tard, l’étape ultime d’une rencontre nouée autour d’un véritable amour de la Chine, de son histoire, de sa culture, de son peuple.

Nouvel horizon

Par ces temps de crise, chaque jour davantage, l’homme chinois prend de la valeur, une cote qui progresse.

Les comptes de l’homme occidental se déglinguant à toute allure, il s’installe dans le paysage des options possibles, promettant un avenir meilleur à quelque belle perle désargentée.

Dans ce cas, mieux vaut se marier avec des têtes de liste, le gratin, du dur pour l’éternité.

L’on s’accommodera alors plus volontiers des manières inconvenantes, des postillons et autres générosités.

Comme le milliardaire chinois est de création toute récente, il est inévitablement rustre. Nouveau riche, il ne fait pas dans la finesse. Au lieu d’un doux poème pour conquérir le coeur d’une femme, il les emballe avec des parties de golf, des cadeaux sans usage, des repas à en vomir.

Rares sont ceux qui sont passés par Eton et les salons où l’on apprend les bons usages.

Comme il s’est vraiment épuisé à bâtir son empire, il n’a souvent de conversation que son métier et l’environnement qui lui est proche.

Comme beaucoup d’entre eux ont fait fortune dans l’immobilier, les discussions porteront sur ce sujet mais de grâce, ne lui imposez d’observations scélérates sur la valeur du patrimoine architectural.

Comme il a passé toute sa vie à raser méthodiquement de vieux quartiers sans l’ombre d’un état d’âme, il ne vous comprendra tout simplement pas.

Mieux vaut commenter avec lui les matchs de basket de la NBA dans des hôtels de luxe où il passe le plus clair de son temps à regarder la télévision et a pianoter sur son smartphone.

Rarement fait-il dans le mécénat ou dans les oeuvres humanitaires. Sous son houlette, point de généreuses Fondations cherchant à sortir l’Afrique de la misère.

Il faudra le prendre tel qu’il est en faisant silence sur une part de vos rêves.

Prince, pas si charmant.

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Quels sont les rêves des riches chinois ?

Posté par ITgium le 23 mai 2013

Quels sont les rêves des riches chinois ? dans Les riches chinois ? recycled-money-300x300

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Les récits de jùn mǎ 俊 马 (François de la Chevalerie)

Naguère, la ruée vers l’or suscitait des vocations d’aventuriers.

L’on s’en allait vers le Klondike ou en Californie, la gorge assoiffée.

Aujourd’hui, la belle est un individu en chair et en os.

Généralement un homme, indiscernable parmi des milliards d’habitants, le plus souvent sorti du rang.

Riche et chinois, de son état.

Valse entre ses mains des milliards de yuans dont beaucoup pourraient servir à renflouer les caisses d’entreprises aux comptes chancelants, plus encore les économies de pays gangrenés par les dettes.

Comme il prospère, plus d’un fait les yeux doux à ca cagnotte.

Une richesse acquise en un éclair de temps

A l’origine de toute richesse, existe un trouble, un doute.

Cette affirmation est valable partout mais en Chine, toute richesse éclot obligatoirement à l’ombre d’un Guangxi.

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Ce trop plein d’argent

Réseau local d’intérêt et d’échange de services, le Guangxi fait partie de l’histoire non dite de la Chine.

Par delà les révolutions, les régîmes autoritaires, la vague de développement depuis les années 80, il s’est maintenu intact, presque indélébile.

S’il faut retenir un seul mot de la langue chinoise, ce serait celui-ci car à bien des égards il structure toujours les relations d’affaire en Chine.

Le Guangxi est une mallette de travail bien utile.

Il ouvre droit à des passes droits, des autorisations, toutes facilités grâce auxquelles l’argent glisse à flot des uns aux autres selon des règles arbitraires et aléatoires, toujours sous le manteau de la discrétion.

L’immobilier est sa Terre d’accueil naturel.

En raison de l’énormité des besoins en construction en Chine depuis trente ans, il se prêtait merveilleusement à des arrangements de toutes sortes, entre autres, des terrains concédés à des conditions préférentielles, des permis de construire obtenus à la vite.

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Mrs Wo, millionnaire

Les riches en nombre croissant

Depuis trente ans, la chine s’est peuplé de riches à un rythme sans précédant.  

Il s’en compterait par dizaines de milliers dont 80 % n’avaient voici trente ans qu’une gamelle pour toute richesse.

Si les principales métropoles en regorgent, chaque ville a le sien, souvent l’heureux prête-nom d’une myriade d’affaires soutenues par les autorités locales.

Le riche chinois a le sommeil léger.

Malgré l’étonnante croissance chinoise, l’homme est inquiet.

Comme tous ses pairs de par le monde, pour maintenir ou renforcer ses avoirs, il doit constamment diversifier ses investissements, penser l’au delà.

En Chine, par les temps qui courent, l’exercice est hasardeux.

Périlleux est de poursuivre des acquisitions dans l’immobilier alors que le marché s’essouffle. Obsédées par le maintien d’un taux de croissance élevé, les autorités ont longtemps favorisé ce secteur jusqu’à l’hypertrophier. Résultat, de nombreux programmes ne trouvent pas de preneurs. Dans de nombreuses villes secondaires, les prix dévissent.

Le croissance par absorption comme le rachat d’entreprise est un exercice aussi délicat compte tenu de la faiblesse d’informations précises sur les comptes des sociétés chinoises.

A défaut, il cherchera s’émanciper de son Guangxi qui lui ponctionne à l’avenant de belles sommes. Mais attention, le centralisme démocratique est toujours de mise en Chine ! A tout moment, on peut lui reprendre d’un coup ce qu’il a mis vingt ans à engranger, ce d’autant plus s’il s’agit d’une richesse à l’origine trouble, où se mêlent historiquement des intérêts croisés.

Le rêve de ses nuits

Dans ses nuits, le riche chinois rêve de toutes ses forces d’un monde ailleurs où son or sera tout en partie préservé.

Il rêve pour lui, pour les siens, plaide pour son seul intérêt personnel.

Quelques arpents de terre dans un pays où l’état de Droit existe lui convient bien.

Son enfant unique est souvent la pointe avancée de ce projet.

Il l’envoie en éclaireur dans une université australienne, américaine ou canadienne avec l’espoir qu’il recueille un diplôme et qu’il acquière une autre nationalité.

L’opération lancée, il achète au comptant un appartement à Vancouver ou à Brisbane.

Puis deux ou trois, terrant peu à peu son argent.

Il poursuivra encore l’idée d’introduire sa société sur une bourse occidentale, généralement New York alors même qu’il méconnaît la valeur de celle-ci en Chine.

Le tout sécurisé, il ausculte le marché à la recherche d’opportunités. Si peu aventurier, pusillanime et conservateur, il s’intéressera à du solide, en prenant peu de risques.

Moralité : il faut lui tailler un costard à la mesure de ses epaules, son désir de durer dans le temps, dans un Etat de Droit.

Lexique pour les riches

abondant / riche

riche / abondant

rafiné / riche shān          富翁

fertile / riche / abondant wǔ

riche / aisé fù yù 富裕

riche / opulent kuò chuò 阔绰

riche / abondant fù ráo

riche / abondant fēng fù 丰富

riche et généreux fēng hòu 丰厚

riche et puissant fù qiang

riche / gros richard / nabab fù háo 富豪

riche / abondant / cossu / opulent fù zú 富足

devenir subitement riche bào fā         

propriétaire de biens / riche / richard cái zhu

riche en / bien pourvu de / bien muni de fù yǒu 富有

servir un personnage riche et puissant par un ouvrage littéraire bāng xián

parvenu / nouveau riche bào fā hù 发户

riche collection d’objets d’art lín láng mǎn mù 琳琅

être un homme de ressources / être riche en idées / avoir plusieurs cordes à son arc (Chengyu) zú zhì duō móu 足智多

fils de famille soucieux de ses habits de soie / jeune homme de famille riche / gandin / jeune dandy wán kù zǐ纨绔子弟

pays vaste et riche en ressources naturelles / pays au vaste territoire et aux abondantes richesses dì dà wù bó 地大物博

Guanxi 关系

Par exemple, guan xin 关心 veut dire « se soucier de », guan hai 关怀 veut dire « montrer de la sollicitude envers quelqu’un » et guan zhao 关照 veut dire «prendre soin de» ou «informer».

Xi veut dire « attacher » ou liaisons, comme dans les relations de parenté (shi xi 世系) ou la parenté en ligne directe (zhi xi qin shu 直系亲属). Cela implique déjà l’idée de hiérarchie et de formalisation. Xi exprime également le maintien des relations à long-terme. Par exemple, wei xi 维系veut dire «maintenir».

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En Chine, l’étranger est souvent un analphabète (wén máng 文盲)

Posté par ITgium le 9 mai 2013

En Chine, l’étranger est souvent un analphabète (wén máng 文盲) dans De l’amour entre un homme occidental et une femme chinoise gladys-yang-and-yang-xianyi-300x205

Une écriture à deux

A jùn mǎ tale

de François de la Chevalerie

Est il possible d’envisager une relation avec une femme chinoise ou avec un homme chinois ?

Quels bonheurs en perspective ?

Quels supplices attendus ?

Portons au débat un poncif entendu : le maintien d’une relation amoureuse est toujours possible si l’aveuglement des premiers temps ne prend pas trop le pas sur un nécessaire réalisme.

Car, après l’état de grâce, telle une véritable tornade, la différence culturelle s’engouffre par toutes les interstices, balaie tout sur son passage, bientôt l’amour des premiers jours.

literacy-300x200 dans De l’amour entre un homme occidental et une femme chinoise

Le mot de Mark Twain

Au nombre des dangers, un problème de taille, presque terrifiant, l’analphabétisme fréquent des occidentaux.

Dans les forums de discussion, rarement en est-il fait mention car c’est de loin l’aspect le plus cruel marquant souvent une relation entre une femme chinoise et un étranger.

Pour cause, il peut-être insurmontable, ingérable.

Sauf quelques rares sinophiles ou linguistes, beaucoup d’occidentaux s’aventurant en Chine se voient aussitôt accolés un encombrant épithète : analphabète (wén máng 文盲).

Vogue aussi un sobriquet peu reluisant : l’occidental ne sait ni le A ni le B (mù bù shí dīng 目不识丁).

Le site Weibo regorge d’anecdotes amusantes où pointent d’aimables piques mais aussi de la moquerie. Ce que d’aucuns déclarent légitime : « ils vivent dans notre pays et ne connaissent même pas notre écriture ! »

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Couple

Selon l’UNESCO : « une personne est analphabète si elle ne peut à la fois lire et écrire, en le comprenant, un énoncé simple et bref se rapportant à sa vie quotidienne ».

En Occident, l’analphabétisme renvoie à une population arriérée, décalée, à l’extrême marge de la société, souvent incapable de se mouvoir dans le monde.

Bien évidemment, aucun expatrié ne se reconnaitra dans cette définition accablante mais telle est la situation de nombreux d’entre eux lorsqu’ils vivent en Chine.

S’en compteront certains qui à force d’acharnement maitriseront leur millier de caractère mais beaucoup, devant l’énormité de la tâche ou prisonnier de leurs occupations professionnelles, ne s’accompliront pas.

Du coup, ils vivent inévitablement dans une situation d’effrayante dépendance.

Tels des vieillards, atteints de maladie congénitale, ils se tiennent à la remorque de leur femme chinoise.

D’abord, elle s’en inquiètera, cherchant à aider.

Le temps venant, la compassion des premiers jours dissipée, elle fera ce qu’elle veut, comme cela l’arrange, souvent sans intention de nuire mais plutôt par facilité.

Face à une telle distorsion, le sourire se glacera, chacun emportant ses rêves en silence.

Ce silence, la mort de l’amour.

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