Le chinois et le ciel.
Posté par ITgium le 4 septembre 2013
Les récits de jùn mǎ (俊 马 故事)
(François de la Chevalerie)
Le chinois est un habitant de l’espace (kòng 空) mais plus encore de la Terre (dì qiú 地球), une minuscule planète (xíng xīng 行星) où s’ébattent des êtres humains de nombreuses nationalités aux composantes variées noir, jaune ou blanche.
« Le monde des humains (rén huán 人寰) a mille senteurs et s’offrent mille chahuts », note Anxmandae de Leira.
Depuis cinq mille ans, le chinois vit benoitement sur une partie de celle ci (lù dì 陆地 ) qu’il a géographiquement et habilement nommée, pays du milieu (Zhōngguó 中國).
Il se conçoit comme le centre du monde.
Il se déploie sur son territoire (lǐng yù 领域) en protégeant ardemment son domaine (dì wèi 地位), son mode de vie
Il veille à son espace aérien territorial (lǐng kōng 领空). Il est encore plus sourcilleux concernant son espace maritime (hǎi yù 海域)
La nuit, Il occupe son temps de libre (jù 距) en s’enquérant des fortunes de l’espace (kōng jiān 空间).
Il regarde l’univers avec anxiété grâce au télescope Hubble (Hā bó tài kōng wàng yuǎn jìng 哈勃太空望远镜). Ses craintes grandissant, il expédie dans l’atmosphère une fusée (shén zhōu 神舟九号) pour reconnaître de lointaine ondes.
Dans l’orbite de Dieu, Venus (jīn xīng 金星), dans l’œil d’un cyclone, Jupiter (Mù xīng 木星).
Le ciel est au centre de sa vie, de son histoire. Déjà sous la dynastie Zhou, les empereurs portaient le titre de Fils du Ciel (天子). L’empereur exerçait alors un pouvoir absolu sur les affaires qui se déroulaient sous le Ciel (天下) où règne toute la vie (zhōng shēng 终生) , l’existence, (shēng huó 生活) où oeuvre l’homme chinois.
C’est ainsi que le chinois se sent parfois seul dans l’univers (yǔ zhòu 宇宙).
Seul, tout seul (jì mò 寂寞).
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