Lettre aux femmes chinoises
Posté par ITgium le 18 décembre 2012
Les récits de jùn mǎ 俊 马
Je vis en Chine depuis plusieurs années, très, trop occupé.
J’éprouve une vraie passion pour ce pays.
Nullement feinte, je m’attache à le comprendre, l’examinant de près, dans le détail.
Celle-ci n’est pas indifférente à l’admiration que je ressens pour les femmes chinoises, d’une à l’autre, prises collectivement.
Avec beaucoup j’entretiens une relation d’amitié, toujours fraternelle.
Depuis Nanjing jusqu’à Shenzhen en passant par Guangzhou, elles illuminent mes journées.
Dans ma ville d’adoption, le cœur des Tianjinoises vaut mieux que tout l’or du monde.
A Qingyuan, dans la province du Guangdong, elles ont le regard discret, lâchant des sourires en biais.
A Shenzhen, elles s’offrent une belle assurance, l’esprit souvent entrepreneurial.
A Shanghai, elles bataillent âprement leurs hommes, la silhouette gracieuse.
Dans le sillage de Deng Yingchao et de Rosamond Soong Ch’ing-ling, toutes ensemble, elles portent une part de vérité du grand peuple de Chine.
Toutes unies, elles dessinent l’incroyable destin que la Chine se forge sous nos yeux.
Toutes solidaires, elles lui donnent son mouvement, sa puissance.
Demain sa liberté, un nouveau visage.
Parfois, la nuit tombée, je m’installe sur un banc public, je les observe alors.
Je guette le moindre geste, des sourires, leurs voix.
Je m’abreuve de leurs conversations, de bons mots, des histoires sentimentales, une envie de vivre, une part de rêve.
Je leur dois mon bonheur.
Je vous remercie, mes belles.
Merci du fond du cœur.