Une base d’accueil pour les extraterrestres en Chine
Posté par ITgium le 3 décembre 2011
Une base d’accueil pour les extraterrestres en chine
de Francois de la Chevalerie, décembre 2011
Dans la province du Gansu, aux environs de la municipalité de Dunhuang (敦煌) dans la préfecture de Jiuquan, des formes étranges gigantesques ont été remarquées depuis le ciel par les satellites Terra ou landsat 7. Révélées par google maps, ces photos suscitent la controverse.
Avant poste sur la route de la soie, entourée de montagnes, ville commerciale au début du premier millénaire, Dunhuang se situe à l’est du désert du Taklamakan. Cette ville est surtout connue depuis la découverte en 1900 de grottes bouddhiques datant du 4ème siècle et abritant, entre autres vestiges, une bibliothèque murée. Dans celle-ci, ont été retrouvés des manuscrits tibétains dont certains sont considérés comme les premiers ouvrages imprimés de l’histoire de l’humanité tel le Soutra du Diamant, datant de 868 après J.-C.
A quelque encablure de Dunhuang, dans une zone désertique, les photos répertorient des structures titanesques. Une première observation laisse penser à des géoglyphes, formes à l’architecture mathématique complexe. Leur disposition spatiale rappelle les figures géométriques de Nazca au Sud du Pérou. Un cliché représente des milliers de lignes accidentées s’entrecroisant dans une sorte de grille gigantesque et s’étirant sur 25 kilomètres de long. Un autre cliché préjuge la présence de tours de refroidissement comme celles utilisées dans les centrales nucléaires.
Quelle serait l’utilité d’un tel ouvrage, situé dans une zone particulièrement déshéritée, presque inhabitée et dépourvue d’intérêts stratégiques ?
Écartée d’abord l’hypothèse d’une zone de développent économique comme il en existe par trop en République Populaire de Chine car la région est loin de tout. Ce d’autant plus que, renseignements pris, il n’existe aucun projet de cette sorte dans les environs de Dunhuang.
Exclue l’option d’une centrale nucléaire ou d’une mine. Le Ministère chinois de l’industrie dispose d’un registre de toutes les installations Aucune ne se trouve dans les parages. Pas davantage de mine d’une telle ampleur dans les environs.
Reste la possibilité d’une usine solaire. En effet, une unité existe à Dunhuang laquelle devrait génère 1.48 million kWh. Si cette région assez ensoleillée se prête à ce type d’industrie, cette dernière est néanmoins de petite taille à comparer avec la puissante centrale solaire thermique d’Europe ‘Andasol’, d’une puissance de 100 MW.
Reste la piste militaire. Très éloigné des zones frontalières, cet emplacement ne semble pas judicieux à moins qu’il s’agisse d’une base arrière mais celle-ci serait alors fort éloignée des zones dites à risque. De surcroit, la visibilité depuis le ciel la rendrait immédiatement vulnérable.
Aire d’accueil pour les extraterrestres (wài xīng rén 外星人)
Curieusement Dunhuang se trouve dans la préfecture de Jiuquan (酒泉). Or le premier centre spatial chinois porte le même nom.
Il n’en fallait pas moins pour suggérer l’attention des ufologues dont certains soupçonnent que ce complexe serve d’aire d’accueil pour des vaisseaux extraterrestres.
Visible depuis le ciel, elle leur permettrait de s’orienter sans encombre vers la Terre. Du reste, l’environnement géographique ressemble à s’y méprendre à la zone 51 dans le Nevada. Zone désertique nullement affligée par la pollution lumineuse, ciel le plus souvent clair dépourvu de nuages. Qui plus est, elle couvre une vaste surface dans les environs d’une centaine de kilomètres carrés. Qui plus est, le climat sec de la région, la nature du terrain et l’absence de végétation devraient permettre à des dessins géométriques de se maintenir longtemps.
Si d’aventure cette hypothèse était confirmée, elle serait conforme aux appétits grandissant de la chine en matière spatiale. S’appuyant sur des budgets en croissance, les chinois multiplient les initiatives et axes de recherche sous l’autorité de la China National Space Administration (CNSA). Outre le programme la navette spatiale Shenzhou (vaisseau divin) mais surtout Tiangong 1 (Palais céleste 天宫) station spatiale développée par l’agence spatiale chinoise CNSA, la recherche d’intelligences extraterrestres (xún zhǎo wài xīng rén 搜寻地外文明计划) est aussi retenue.
Nullement caricaturée comme elle peut l’être dans certains pays occidentaux, cette hypothèse fait l’objet d’une attention croissante en Chine même si les autorités restent muettes à ce sujet. Des associations d’observations d’ovnis (fēi dié 飞碟) se multiplient. A la différence des pays occidentaux, leur composition regroupe des scientifiques lesquels abordent cette question de manière décomplexée et appuient leur réflexion sur les nombreux incidents rapportés ces dernières années. De surcroit, les pages des journaux chinois abondent d’articles recensant des apparitions étranges dans le ciel de Chine avec une liberté de ton assez surprenante. Avec force de détails, chaque cas suscite des analyses non dogmatiques où toutes les pistes possibles sont envisagées. Loin de tout tabou, l’objectif est de mieux connaître tout phénomène supposé en lien avec un monde extraterrestre.
Deux exemples en témoignent.
En octobre 2010, un aéroport en Mongolie Intérieure avait été fermé pendant plus d’une heure suite à l’observation d’un objet brillant aux mouvements erratiques dans le ciel repérés par des témoins et par le Bureau du Trafic Aérien. Plusieurs vols avaient été alors redirigés vers Baotou. Au bout d’une heure, les lumières ont disparu et les avions ont été autorisés à atterrir à nouveau. A l’été 2010, un OVNI avait aussi entraîné la fermeture pendant quelques heures de l’aéroport de Hangzhou.
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